Le Nouvel An au Japon

Chaque pays possède des traditions propres pour fêter le réveillon et le Japon, avec une façon très spéciale de célébrer ce passage d’une année vers l’autre, ne déroge pas à la règle. Ce n’est pourtant que depuis 1873 que les Japonais fêtent l’événement au même moment que l’Occident, quand ils ont adopté le calendrier grégorien, puisque c’était jusque là le calendrier chinois qui dictait le changement d’année. Ils ont quand même gardé de ces traditions chinoises l’animal qui symbolise une année et 2018 sera à ce titre l’année du chien. Le Japon est même un des premiers pays du monde à sauter les pieds joints dans la nouvelle année, juste précédés par les petites îles du Pacifique, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Mais le nouvel an japonais, appelé shyogatsu (正月) ou encore ganjitsu (元日) et gantan (元旦) qui indiquent plus spécifiquement le premier jour de l’an (le 1er janvier), ne saurait se limiter à la soirée du réveillon car toute la période est accompagnée de traditions et de rites particuliers qui rendent ce moment de l’année unique et qui en font la fête familiale la plus importante de l’année au pays du soleil levant.

La famille au coeur du réveillon au Japon

Oshogatsu お正月

Le nouvel an au Japon est une période très appréciée des Japonais et de leur famille. Elle est également marquée, comme durant la période de Noël en France, par des vacances bien méritées. Toutefois, ces vacances de fin d’année, ou pourrait-on dire de début d’année, sont plus particulièrement réservées aux employés des administrations ou des entreprises qui ferment leurs portes aux alentours de la fin de la dernière semaine de décembre jusqu’à la première semaine de Janvier. Les dates varient en fonction de l’entreprise. Ces vacances peuvent être l’occasion, pour ceux qui en bénéficient, de partir en voyage. Cependant, c’est la plupart du temps la période privilégiée pour se retrouver en famille. Et avant le début de la nouvelle année, il faut faire le grand nettoyage chez soi, appelé oosoji, afin de purifier sa maison et repartir sur de bonnes résolutions avec du propre. Si donc Noël est une fête à célébrer entre amis ou avec l’être bien-aimé, le réveillon ou en tout cas le jour de l’an se passe traditionnellement en famille au Japon ! Les Japonais profitent également de ce renouveau pour régler leurs dettes et liquider leurs affaires en cours.

Osechi-ryori おせち料理

Il est de tradition pour l’aîné(e) de la famille de recevoir chez lui le reste du clan. Ses parents (qui peuvent déjà vivre à longueur d’année chez lui comme le veut la tradition), ses frères, sœurs et leurs familles respectives se retrouvent tous chez lui (ou elle) dans sa maison fraîchement nettoyée. Cette réunion annuelle est importante et soude le clan autour d’un bon repas, normalement très arrosé, qui s’étale sur toute la journée. Pour l’occasion, les plats qui constituent le menu du jour sont spéciaux, de très grande variété et qualité. Appelés osechi-ryori, tous les grands magasins proposent à des prix plus ou moins chers ces succulents mets servis dans des boîtes spéciales de style bento mais plus grandes et luxueuses, appelées jubako.

Cette tradition remonte à plusieurs siècles en arrière (ère Heian de 794 à 1185) pendant laquelle il était interdit aux Japonais de cuisiner en début d’année, excepté pour le premier bouillon, et où il fallait préparer les plats à l’avance. L’osechi-ryori est souvent divisé en plusieurs sections avec une multitude de mets qui ont tous une signification en rapport avec l’événement, comme par exemple kazunoko, des oeufs de hareng, qui symbolisent le désir d’avoir des enfants pour la nouvelle année. Le repas n’est ainsi pas vraiment structuré, chacun se servant à son gré dans l’un des bento de luxe qui sont disposés sur la table.

Otoshidama お年玉

La plupart des enfants reçoivent des étrennes, dans de jolies enveloppes décorées, de la part des membres de leur famille à la fin du repas. La coutume est d’origine chinoise et la réciprocité est de mise : les parents d’un enfant qui reçoit un otoshidama de ses oncle et tante en donneront à leur tour aux enfants de ces derniers. Leur montant varie en fonction de l’âge et devient de plus en plus important à mesure que l’enfant grandit. Il recevra par exemple 1000 yens chaque année avant ses 10 ans et 3000 yens après. Les grands-parents qui participent également aux étrennes reçoivent à leur tour une enveloppe pour l’année à venir qui contient aussi de l’argent.

Les décorations du Nouvel An japonais

Kadomatsu 門松

À cette période de l’année, on voit (à partir de la mi-décembre) de jolis objets décoratifs traditionnels qui représentent un support physique et temporaire pour le kami (dieu du nouvel an appelé toshigami) pendant la période des festivités. C’est en effet, avec ces végétaux que les Japonais confectionnent depuis toujours pour fêter le nouvel an, une façon d’attirer le bon sort dans leur foyer. Placés en principe devant la maison et par paire, avec une décoration de chaque côté de la porte ou du portail pendant la première semaine ou quinzaine de l’année, il s’agit d’un arrangement floral issu de l’ikebana (art floral japonais) qui représente la longévité et la santé. Ils peuvent être faits de bambous, de châtaigniers, de pins ou autres et leur taille varie en fonction de la richesse de la famille. Ses trois tiges de bambou en son centre, taillées en biseau et de hauteurs différentes, symbolisent le ciel, la terre et l’humanité. Les Japonais peuvent les fabriquer eux-mêmes mais les achètent bien souvent déjà faites. Le kadomatsu, qui peut recevoir offrandes et décorations de la part des invités, est brûlé à la fin de la période du nouvel an, la fumée qui s’échappe de l’ensemble végétal étant censée permettre au kami de repartir.

Shimenawa 注連縄

Il est de coutume également de mettre sur sa porte cette autre décoration qui sert, selon les croyances shintoïstes, de lien entre les kami et le monde terrestre. Il s’agit d’une corde de paille de riz, tressée de gauche à droite, qui marque en temps normal l’entrée des sanctuaires et délimite un espace sacré et purifié. Un rite shinto est appliqué pour le tressage de cette « corde serrée » qui peut être très imposante. Les Japonais utilisent la même corde en version miniature pour le nouvel an en mettant cette décoration sur leur porte, ce qui aura pour effet de protéger le foyer des mauvais esprits. La corde peut être ornée de divers objets à la symbolique porte-bonheur.

Kagamimochi 鏡餅

Le kagamimochi, qui signifie littéralement « gâteau de riz miroir » (miroir pour kagami et gâteau de riz pour mochi), est une décoration porte-chance d’un aspect esthétique et décoratif très agréable et qui a la particularité de pouvoir se manger à l’issue des fêtes. C’est en effet du mochi sous forme de deux boules (ou trois selon les régions) empilées et surmontées d’une orange amère japonaise, le daidai, symbolisant la pérennité de la famille de génération en génération. Les familles peuvent préparer elles-mêmes leurs kagamimochi ou les acheter déjà faits. Fabriqués de façon industrielle, les supermarchés en regorgent en cette période de fin d’année. Les mandarines (mikan) remplacent souvent le daidai et les kagamimochi se placent toujours en divers endroits de la maison. Mais attention à bien mastiquer la délicieuse pâtisserie avant de déglutir ! Sa texture gluante provoque chaque année des accidents, parfois mortels, surtout chez les personnes âgées souffrant de problème de mastication.

La nouvelle année japonaise et la religion

Hatsumode 初詣

C’est la première visite au temple ou au sanctuaire de l’année. Les Japonais ont deux religions principales, le bouddhisme et le shintoïsme, mais ne sont pour la plupart pas attachés à l’une plutôt qu’à l’autre. Cela peut commencer le 31 décembre, dernier jour de l’année appelé omisoka quand, après avoir savouré une délicieuse soupe chaude avec des nouilles longues et fines qui symbolisent la longévité, les Japonais se rendent dans un temple bouddhiste pour assister aux 108 coups de gong.  Censés représenter les 108 tentations que l’être humain doit affronter avec succès pour atteindre le nirvana, ils annoncent ainsi l’arrivée de la nouvelle année. Comme la période est particulièrement importante pour faire une prière, certaines personnes préfèrent en effet aller au temple pour commencer l’année sous les regards bienveillants des dieux. Ils n’hésitent pas à braver le froid et à attendre longtemps pour avoir ensuite le privilège de frapper la cloche à leur tour avec l’énorme rondin de bois attaché au mécanisme.

Si cette première visite en lieu sacré de l’année se présente plus comme un rite social qu’une pratique religieuse, elle est très suivie. Les trois ou quatre premiers jours de l’année voient ensuite des foules de fidèles venir se recueillir devant les divinités, faire des offrandes, prier pour  la santé de leur famille, la réussite, le bonheur et se purifier à l’encens. Les familles qui se rendent ainsi en grande tenue dans les temples et les sanctuaires vont aussi y boire le toso, le premier saké de l’année, confectionné à partir d’herbes médicinales, dans le but d’avoir une bonne santé tout au long des douze mois qui suivent. Cette pratique peut aussi se faire à domicile.

Omikuji 御神籤・御御籤・御仏籤

Durant la première visite du temple ou du sanctuaire, la tradition de l’omikuji est également respectée. C’est littéralement une « loterie sacrée » ! La pratique peut légèrement différer selon les lieux mais généralement, après avoir déposé 100 ou 200 yens dans une urne, on retire d’une boîte soit un numéro correspondant à un omikuji à récupérer dans des casiers, soit directement l’omikuji enroulé. Sur ces morceaux de papier que le hasard (et donc le divin) détermine, est inscrite une divination à propos de ce que réserve l’année à venir. Celle-ci peut porter sur la santé, le travail, la famille, les relations, la réalisation des projets ou la fortune. “daikichi” est la meilleure divination quand “daikyo” prédit des choses moins agréables. Il ne faut pas garder ces dernières et les laisser derrière soi en les accrochant à un espace réservé pour conjurer le mauvais sort. On peut aussi laisser sur des ema des vœux pour espérer les voir se réaliser durant l’année qui se profile. La photo d’illustration montre à quoi ressemblent les ema et un voyage en vidéo au sanctuaire shinto Hikawa Jinja de Saitama permet de mieux apprécier en image ces traditions auxquelles les Japonais sont attachés.

Hamaya 破魔矢

Les hamaya sont littéralement des « flèches tueuses de démons ». Ce sont des flèches décoratives que les Japonais achètent dans les sanctuaires au nouvel an. Censées protéger contre le mauvais sort, elles servent de porte-bonheur dans une maison. C’est la raison pour laquelle les Japonais n’hésitent pas à faire la queue très longtemps avant de pouvoir se procurer les flèches sacrées. La coutume consiste ensuite à placer une hamaya et l’arc correspondant (hamayumi) aux coins nord-ouest et sud-est des nouvelles maisons. Les démons et les influences néfastes étant associés aux directions sud-ouest et nord-est dans la mythologie japonaise, les hamaya sont conçues pour s’en protéger.

Les autres traditions japonaises du réveillon

Hatsushinode 初日の出

Hatsushinode signifie littéralement « premier lever de soleil de l’année » car il est de tradition au Japon de se lever à l’aube pour assister à ce moment précieux et unique, surtout quand on pense que beaucoup d’autres pays du globe sont encore dans l’année précédente à ce moment-là. Dans le shintoïsme, l’astre solaire est très important et doit être vénéré. L’empereur se doit ainsi de rendre hommage à la déesse solaire tous les premiers jours de l’année en la priant, afin d’avoir bonne santé. Ce n’est que durant l’ère Meiji (1868-1912) que la population japonaise reprit cette tradition jusque là imposée à l’empereur. À la fête du réveillon des sociétés occidentales, qui peuvent aussi finir à l’aube, est ainsi privilégié au Japon un réveil matinal pour aller scruter les premières lueurs des rayons du Soleil, accompagnées de prières et de vœux de bonheur pour l’année à venir.

Le Mont-Fuji, lieu unique pour un tel spectacle, est inaccessible à cette période de l’année mais l’observation peut s’effectuer en tout lieu où l’horizon est suffisamment dégagé pour permettre aux matinaux d’apprécier pleinement l’arrivée du soleil de la nouvelle année. Ainsi, le sommet d’une autre montagne ou le toit d’un immeuble sont des lieux privilégiés par beaucoup, encore que la plage soit également prisée pour le large panorama qu’elle offre. De même, la Skytree Tower, du haut de ses 634 mètres, ou l’observatoire du Tokyo Metropolitan Office de Shinjuku se présentent comme les endroits les plus remarquables de la capitale nippone. La mairie de Tokyo offre d’ailleurs chaque année, par tirage au sort, à quelques centaines de personnes l’opportunité d’assister au premier lever de soleil du haut de ces bâtiments. Encore que certains seront au même moment en train d’attendre que les magasins ouvrent pour pouvoir se procurer les premiers lucky bags de l’année, une autre tradition de début d’année au Japon.

Nengajyo 年賀状

Il s’agit de la traditionnelle carte pour la nouvelle année grâce à laquelle les Japonais souhaitent leurs meilleurs vœux aux membres de leur famille, leurs amis, collègues de travail, patron ou toute autre personne de leur entourage. C’est aussi une façon d’affirmer le souhait de garder intacte la relation avec la personne au cours de la nouvelle année. Elles doivent arriver si possible le 1er janvier ou au moins avant le 7. Les bureaux de poste, konbini ou supermarchés en vendent par centaines en décembre et sous plusieurs formats, avec des motifs aussi variés que des symboles porte-bonheur, l’animal de l’année (le chien pour 2018), un personnage d’anime (Snoopy, Doraemon, Hello Kitty, Disney…) ou tout autre motif (paysage, sport, art, fleurs, plat, loisir…) choisi en fonction des goûts du ou de la destinataire.

Une famille japonaise enverrait en moyenne 50 à 100 cartes chaque année. Comme dans la plupart des pays, même si la tradition de la carte de vœux perdure, elle a tendance à se pratiquer de moins en moins, les plus jeunes préférant utiliser les nouveaux moyens de communication, plus faciles, rapides et économiques, des messages électroniques ou téléphoniques. Encore qu’on trouve aussi dans les bureaux de postes des paquets Kit Kat adaptés au format des cartes et qui peuvent s’envoyer tels quels avec message et adresse inscrits dessus. Il est en effet devenu traditionnel d’offrir le chocolat de cette marque à l’approche d’examens ou de la nouvelle année pour souhaiter la réussite.

S’il existe aussi, à côté de la façon traditionnelle de célébrer la nouvelle année en famille au Japon, la voie plus occidentale qui consiste à se réunir entre amis ou collègues pour le réveillon, la fête familiale la plus importante de l’année conserve ses traditions et coutumes intactes. Les nippons enfin ont deux façons de souhaiter bonne année en japonais. Avant le 31 décembre, ils disent yoi otoshi wo et à partir du 1er janvier akemashite omedeto qui pourrait se traduire par « félicitations pour la nouvelle année », gozaimasu  étant à rajouter à la fin de l’expression s’il y a besoin de marquer la politesse !

Annuaire CCIFJ: les entreprises françaises au Japon

group of people watching on laptop

Au-delà de sa plateforme emploi dédiée à la recherche d’un travail au Japon, la Chambre de commerce et d’industrie France Japon (CCIFJ) édite également chaque année un annuaire qui regroupe l’ensemble de ses sociétés membres. Cette édition répertorie ainsi les contacts des entreprises, ce qui représente une aide précieuse pour qui veut réaliser son projet de travailler au pays du Soleil Levant. La plupart des entreprises françaises implantées au Japon sont d’ailleurs membres de la CCIFJ, ce qui permet d’avoir accès à une riche base de données, très utile pour toutes personnes en recherche d’emploi sur le marché japonais.  

S’aider de l’annuaire CCIFJ pour postuler dans une entreprise française

La candidature spontanée

Si vous souhaitez directement démarcher les entreprises au Japon, via des candidatures spontanées, ce répertoire professionnel est un allié de choix qui vous aidera à vous orienter vers les bonnes cibles et à trouver les coordonnées qu’il vous faut, tout en vous inspirant de nouvelles pistes à explorer. L’annuaire de la CCIFJ liste en effet les acteurs importants de la vie communautaire au Japon comme les associations, les établissements d’enseignement ou encore les services officiels. Attention toutefois, les candidatures spontanées doivent être consciencieusement réfléchies et mûries. Envoyer une centaine de candidatures, sans aucune personnalisation, réduira considérablement vos chances d’attirer l’attention sur votre profil. Vous devez adapter vos compétences et vos attentes aux entreprises ciblées. Il est conseillé d’affiner la sélection des entreprises à contacter pour miser sur la qualité, à l’inverse de la quantité qui est négative dans la recherche d’emploi.

La personnalisation du Curriculum Vitae

Envoyer une candidature à une entreprise qui ne correspond pas à son profil, c’est perdre malheureusement du temps précieux. Il est préférable de travailler son CV et son mini CV avec sérieux, tout en l’adaptant aux entreprises visées. Nous vous conseillons d’intégrer le mini CV (très tendance dans le monde du travail actuellement), au corps du mail, pour une brève présentation de vos compétences, de votre motivation et de votre personnalité. Il faut toujours garder en tête que, si le mail est lu par le destinataire, ce dernier ne lui accordera que peu de temps. Si son attention est retenue par votre présentation, il y a des chances pour que le CV soit alors consulté. La sélection intelligente des entreprises à contacter est une des clés de réussite des candidatures spontanées. Une fois votre CV à jour et votre mini CV accompli, l’annuaire de la CCIFJ deviendra votre répertoire référent pour trouver la bonne entreprise et surtout son contact, mail et téléphone. Si vous souhaitez le consulter gratuitement, vous pouvez vous rendre directement dans les locaux de la CCIFJ à Tokyo ou à Osaka. Si vous souhaitez l’obtenir pour le consulter à votre guise, chez vous, comme un outil de travail quotidien, vous pouvez le commander en ligne sur le site Internet de la CCIFJ.

Emploi et expatriation au Japon: le contenu de l’annuaire

Avec ses 678 pages, l’annuaire de la CCIFJ s’avère être un guide des plus utiles pour la vie au Japon. Au-delà d’être une aide précieuse lorsqu’il s’agit de trouver la bonne entreprise afin d’y postuler, cette édition annuelle liste les entités incontournables d’une bonne expatriation au Japon, entre associations, services officiels et autres organismes francophones. Chaque chapitre détaille, avec précision, la carte d’identité des entités en n’omettant aucune information pratique. Chaque fiche des membres comporte l’adresse postale de l’entreprise, les différents URL de consultation, le ou les contacts en lien avec la CCIFJ (nom, prénom, titre, téléphone et mail) ainsi qu’une brève présentation de l’activité, en français, en anglais ou en japonais. Le contenu de l’annuaire, exhaustif, comprend de nombreuses catégories dont voici la liste détaillée.

Membres de la CCIFJ

Les membres résidents Actifs et Bienfaiteurs

Ce chapitre de l’annuaire répertorie les membres résidents Actifs (350 environ) et Bienfaiteurs (80 environ), tous implantés au Japon. Ces membres de la CCIFJ sont véritablement impliqués dans l’ensemble des activités de la Chambre, à diverses échelles. Ils bénéficient ainsi de nombreux avantages, comme la participation aux événements organisés par la CCIFJ, une visibilité accrue, un droit de vote concernant les questions constitutionnelles et électives, etc. Se retrouvent dans ces deux catégories de membres, des entreprises prestigieuses telles que Chanel, Hyatt Regency Tokyo, Gameloft KK, le Crédit Agricole, Laurent-Perrier, Baccarat, MCDecaux, Michelin, L’Oréal, My Little Box, L’Occitane Japon ou encore Hachette Collections Japan, parmi tant d’autres.

Les membres Associés résidents au Japon

Avec environ 70 entreprises, les membres Associés résidents au Japon font partie des bénéficiaires des nombreux services et expertises qu’offre la Chambre. Se retrouvent dans cette catégorie, de nombreuses entreprises et institutions reconnues mondialement, telles que Agnès B., Toyoko Inn, Ladurée, Mauboussin, Médecins du Monde Japon, Essec, Espace Langue Tokyo ou encore Atout France.

Les membres non résidents

Comme son nom l’indique, ces membres ne sont pas implantés sur le territoire japonais mais travaillent en collaboration avec la CCIFJ sur des projets communs. Ces entreprises et entités sont également une source d’inspiration pour développer un projet professionnel en France. Parmi la quarantaine de membres se trouvent l’Edhec, le Centre Franco-Japonais de Management, Studio Harcourt Paris ou encore Kotoba.

Les membres individuels / Interprètes et Traducteurs

Ces membres sont des personnalités individuelles qui, dans le cas de la CCIFJ, ne sont rattachées à aucune entreprise.

Autres entités répertoriées par la CCIFJ

  • Ambassade de France
  • Services officiels et autres organismes français
  • Établissements d’enseignement
  • Associations
  • Chambres de Commerce Françaises en Asie-Océanie
  • Organismes européens
  • Chambres de Commerce de l’Union Européenne
  • Journalistes français au Japon

Le passeport pour les musées du parc de Ueno à Tokyo

tourists walking near the gate and food stalls at the ueno toshogu shrine in tokyo japan

Un passeport spécial est mis en vente pour permettre aux amoureux de culture de visiter une quinzaine de sites à un prix unique et préférentiel. Ciblé sur le parc de Ueno, au nord-est de Tokyo, un endroit qui regorge de musées et de sites de grand intérêt culturel, le “Ueno Welcome Passport“, qui est limité dans le temps, devrait faire le bonheur des touristes de passage, des expatriés avides d’en apprendre plus sur la culture du pays qui les accueille, et des Japonais, jeune et moins jeunes, soucieux de développer leurs connaissances sur divers sujets. Et en plus des visites, un jeu sous forme de course aux tampons a aussi été mis en place. Alors, comme pour tout voyage, la règle d’or est de ne pas oublier son passeport et d’apprécier au maximum sa visite !

Un passeport pour la culture au Japon

Le passeport spécial a été mis en place pour permettre aux personnes qui désirent visiter l’ensemble des musées et installations du parc de Ueno, incluant le zoo, d’y avoir accès avec un billet unique vendu au prix de 2000 yens (taxe incluse), soit environ 15 euros. Cela comprend toutes les expositions permanentes des musées et galeries listés dans le document officiel, sur la base d’une seule admission par passeport. Un passeport spécial est également proposé aux personnes intéressées par une exposition spéciale organisée dans l’un des sites accessibles. Ces passeports sont vendus 3000 yens (taxe incluse), soit environ 23 euros, et sont limités à 3000 tickets. Ils ne vous donnent accès qu’à l’une de ces expositions temporaires listées sur le site officiel, en cliquant sur l’onglet “Exhibitions ». Plusieurs pages s’affichent alors et proposent un ensemble d’expositions spéciales qui devraient rallier tous les goûts en matière culturelle.

Selon votre disponibilité, vos dates de voyages et/ou vos goûts et intérêts, cela s’avère nécessaire d’aller voir cette page traduite en anglais. Elle vous permet d’avoir une vue d’ensemble sur toutes les expositions du moment ou à venir et de faire le tri par des recherches appropriées selon les dates, les thèmes, le but et le site que vous choisirez. Ces deux passeports sont vendus pour une période limitée. Ils sont disponibles et valables durant cette durée fixée du 1er avril au 30 septembre pour l’année 2018. Le passeport comprend également une carte de Ueno afin que les visiteurs puissent explorer le parc et ses alentours entre deux visites. L’onglet “Outing Plans” permet d’organiser des promenades à thème dans le parc : l’architecture, les animaux et l’Histoire avec la période Meiji.

Les sites et musées de Tokyo accessibles avec le passeport

Le site officiel du parc de Ueno pris dans sa dimension culturelle décrit avec précision l’Histoire du parc, le premier à avoir ouvert au Japon (mai 1876), ainsi que les sites concernés par le passeport. Se situant tous dans le même lieu, leur localisation est facile à trouver et la carte disponible sur le site ou avec le passeport vous permet de tous les situer en un coup d’œil. Dix installations sont concernées par le passeport, et non des moindres : le Musée national de Tokyo, le Musée national de la Nature et des Sciences, le Musée national de l’art occidental, le zoo de Ueno, le Jardin de Kyu-Iwasaki-tei, le Musée de Shitamachi, le Musée de Sculpture Asakura, le sanctuaire Toshogu et certaines expositions du Musée d’art métropolitain de Tokyo et du Musée Royal de Ueno.

Une course aux tampons, tels que les aiment les Japonais, est également organisée sur la base de celles qui a lieu dans les gares de train ou les stations de métro à longueur d’année. C’est une fois en possession de 7 tampons minimum disponibles dans différents sites qu’on peut récupérer un prix exclusif. Et cette année, pour marquer la première apparition publique de XiangXiang, adorable bébé panda né dans le zoo de Ueno en juin 2017 et déjà grande star au Japon, des lots relatifs à cet événement sont proposés. La couverture du passeport est d’ailleurs illustrée d’un dessin de panda. La course amène les participants à visiter d’autres endroits autour du parc : l’Université des Arts de Tokyo, le Bunka Kaikan (Metropolitan Festival Hall de Tokyo, salle de spectacles, concerts, opéras et ballets), la Bibliothèque internationale de la Littérature pour Enfants et les Archives nationales d’architecture moderne. En montrant le passeport à ces quatre endroits, on peut aussi recevoir des cartes-postales souvenirs ! De quoi allier parfaitement l’utile à l’agréable pour un coût minimum !

Informations sur le « Ueno Welcome Passport »

  • Nom : “Ueno Welcome Passport“.
  • Lieu :Parc de Ueno (上野).
  • Adresse :

Taitō, Tokyo 110-0005.

台東区、東京110-0005.

  • Accès :
  • Train : lignes Yamanote (JR) ou Keisei.
  • Métro : lignes Ginza et Hibiya ou ligne Toei Oedo (station Ueno-okachimachi).
  • Horaires du parc :

Ouvert tous les jours, 24 heures sur 24.

  • Dates de validité et de mise en vente :

Du 1er avril au 30 septembre 2018.

  • Lieux de vente :

Ueno Tourist Federation, Ecute Ueno, Asakusa Culture and Tourism Center, Matsuzakaya Department Store (Ueno), Ueno Marui, Keisei Information Center (Narita Airport), Tokyo Tourist Information Center (Tokyo Metropolitan Government Office – Shinjuku).

Le saké : la boisson alcoolisée traditionnelle du Japon

Le saké, souvent appelé “vin de riz” en Occident, est bien plus qu’une simple boisson alcoolisée au Japon. C’est une véritable institution culturelle, chargée d’histoire, de traditions et de savoir-faire artisanal. Consommé lors de cérémonies religieuses, de fêtes familiales, et même au quotidien, le saké occupe une place centrale dans la vie japonaise. Dans cet article, nous explorerons l’origine du saké, les différentes variétés existantes, le processus de fabrication, ainsi que les manières de le déguster pour en apprécier toutes les subtilités.

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Wi-fi gratuit au Japon avec Japan Airlines

La compagnie aérienne d’aviation civile japonaise, Japan Airlines (JAL), vient de lancer une nouvelle campagne de promotion touristique pour le Japon. Grâce à son programme « JAL Explore Japan Wi-Fi« , chaque voyageur en possession d’un smartphone pourra se connecter au Wi-Fi gratuitement à travers le pays lors de ses vacances. Seules les personnes résidant en dehors du Japon pourront profiter de cette offre bienvenue.

Compagnie nationale japonaise créée en 1951, Japan Airlines exploite des vols internationaux et domestiques quotidiennement, autour du globe, depuis ses quatre plate-formes de correspondances aéroportuaires (ndlr hubs) que sont les aéroports de Narita, Haneda (Tokyo), Chubu (Nagoya) et du Kansai (Osaka). 161 appareils composent sa flotte commerciale qui sera bientôt complétée par des commandes importantes des nouveaux A350 réalisées auprès d’Airbus (estimation mars 2017). Membre de l’alliance One World avec American Airlines, British Airways et Iberia, entre autres, JAL jouit d’une excellente réputation de service auprès de la clientèle française et étrangère. Régulièrement, des campagnes de promotions avantageuses sont lancées à destination du marché européen avec des prix de base très attractifs selon la période et le remplissage de l’avion. Pour continuer sa séduction auprès de la clientèle internationale, JAL a lancé une application Wi-Fi, totalement gratuite, permettant de surfer sans frais supplémentaire sur le territoire nippon.

Japan Airlines offre le Wi-fi gratuit sur Terre

Disponible sous Android et iOS et développée en collaboration avec KDDI Group company Wire and Wireless (WI2), l’application « JAL Explore Japan Wi-Fi » permet à chaque voyageur au Japon de profiter de plus de 200 000 bornes Wi-Fi WI2 déployées dans tout l’archipel. Les fonctionnalités principales de cette application gratuite sont également extrêmement simples et permettent, à quiconque, de pouvoir bénéficier d’une expérience réussie. Une fois installée, la connexion Wi-Fi se fera automatiquement auprès d’une borne croisée sur son chemin de vacances. Nul besoin de se connecter manuellement, le service s’en chargera sans votre assistance. L’accès illimité à Internet sera d’une grande aide pour tous les touristes sans connexion valable à l’étranger. Le nombre conséquent de bornes Wi-fi promet un point d’accès facilité dans les zones du pays les plus visitées. La carte, consultable en ligne sur le site dédié à l’application, a le mérite supplémentaire d’être design et très pratique d’utilisation. Vous pouvez à tout moment repérer, en amont, les bornes alentour à votre lieu d’hébergement et celles éparpillées dans le prochain lieu de destination. En ce qui concerne les grandes villes, l’offre est quasiment omniprésente, ce qui vous assurera un confort d’utilisation maximale. Disponible en cinq langues (Anglais, Chinois simplifié, Chinois traditionnel, Coréen et Thaï), cette application pourrait très vite devenir un compagnon de voyage indispensable.

D’autres services gratuits avec l’application JAL

Profitant du potentiel attrait important des futurs touristes pour son application gratuite au Japon, Japan Airlines propose également du contenu et des informations supplémentaires rendant l’expérience encore plus complète. Il vous sera alors possible d’avoir accès à un guide pratique de son voyage en ligne (« Guide to Japan« ) pour explorer en profondeur le pays. Une mine d’informations variées de la zone, dans laquelle vous vous trouvez, sera consultable, sans frais, afin de profiter au maximum de son périple nippon. La publicité n’étant jamais très loin lorsqu’il s’agit de service gratuit, l’application fournira également à l’utilisateur des notifications en push pour obtenir des coupons, des remises et d’autres avantages à utiliser auprès de partenaires locaux. Dans le cas de restaurants ou de services touristiques, ces promotions ponctuelles pourraient s’avérer utiles et intéressantes, si la fréquence à laquelle on les reçoit n’est pas trop agressive. Pour achever son offre, JAL présente une page « JAL Japan Explorer Pass » proposant un Pass aérien sur ses propres vols domestiques. Complète et 100% gratuite, cette application a amplement les arguments pour séduire les futurs voyageurs ayant leur billets d’avion en poche. Une initiative à saluer.

Musée Ghibli: la cérémonie d’adieu à Isao Takahata

Mardi 15 mai 2018 s’est tenue au Musée Ghibli de Mitaka, dans la banlieue de Tokyo, une cérémonie d’adieu à Isao Takahata, réalisateur de films d’animation et co-fondateur du Studio Ghibli, qui est décédé le 6 avril 2018 des suites d’un cancer du poumon. L’ami de longue date de Hayao Miyazaki avait été inhumé plus tôt en avril lors d’une cérémonie privée mais les nombreux admirateurs du Studio Ghibli ont pu par cette cérémonie officielle faire leurs propres adieux au directeur japonais décédé à l’âge de 82 ans.

L’hommage au talent de Isao Takahata

Le Studio Ghibli a choisi cette date du 15 mai 2018 et ce lieu symbolique, parfaite vitrine des œuvres que Isao Takahata a largement contribué à sublimer, pour organiser une cérémonie d’adieu honorant sa mémoire. L’événement a réuni un grand nombre des meilleurs talents de l’animation japonaise, venus pour rendre un dernier hommage à celui qui avait tant fait pour la diffuser et la faire connaître dans le monde. Le producteur du Studio Ghibli, Toshio Suzaki, et Hayao Miyazaki s’étaient également déplacés. Le réalisateur à la renommée internationale, adulé et encore en activité alors qu’il a fêté en début d’année ses 77 ans, a partagé avec l’assemblée un émouvant témoignage sur celui qu’il connaissait depuis plus de 55 ans. Les fans des anime Ghibli avaient déjà pu se rendre compte, à travers des séquences datant des premiers jours d’activité du fameux studio d’animation, de la bonne entente qui existait entre les deux perfectionnistes, mais le discours du maître de l’animation japonaise a permis de voir qu’il y avait bien plus que cela.

Hayao Miyazaki, encore très touché par la disparition de Isao Takahata, n’a pu retenir ses larmes et son émotion à l’évocation de son ami, avant de s’en excuser. Ensemble, ils avaient collaboré sur un grand nombre de projets (notamment “Horus, prince du soleil”, “Lupin III”, “Heidi, petite fille des Alpes” et “Nausicaä de la vallée du vent”) avant de créer le Studio Ghibli en 1985. Dans une interview, la légende vivante de l’animation japonaise avait dit qu’ils se connaissaient trop bien. Et lors de cette cérémonie-hommage, il s’est prononcé ouvertement, pour la première fois depuis le 6 avril, sur son partenaire de longue date qu’il n’a pas hésité à appeler de son surnom, finissant simplement son discours par un “Merci Paku-san”. Isao Takahata avait eu une formation littéraire et une grande passion pour la littérature française. Les films qu’il a réalisés, s’ils étaient moins légers que ceux réalisés par Hayao Miyazaki, faisaient preuve d’une belle poésie et d’un grand réalisme. Le plus francophile des réalisateurs japonais avait reçu au cours de sa carrière de nombreuses distinctions, notamment pour le film de 1988 qui restera certainement son plus grand chef-d’œuvre, “Le Tombeau des Lucioles”.

Épicerie japonaise à Toulouse : Le guide complet pour les amateurs de cuisine nippone

person riding on bicycle

L’épicerie japonaise est bien plus qu’un simple lieu de vente de produits alimentaires ; c’est un véritable pont culturel entre le Japon et les amateurs de cuisine japonaise à travers le monde. À Toulouse, la ville est riche dans son tissu associatif franco-japonais et les commerces japonais ont pris une place importante dans le paysage toulousain, offrant aux habitants et aux visiteurs l’occasion de découvrir des saveurs authentiques made in Japan.

La montée en popularité des épiceries japonaises en France

Au cours des dernières décennies, la cuisine japonaise a gagné en popularité en France notamment grâce aux sushi ya (restaurant de poissons crus). Ce phénomène est alimenté par une fascination croissante pour les traditions culinaires japonaises, ainsi que par la reconnaissance internationale de la qualité et de la santé des aliments japonais. Les épiceries japonaises jouent un rôle en fournissant des ingrédients authentiques, très souvent difficiles à trouver ailleurs, permettant ainsi aux Français de recréer chez eux les plats qu’ils aiment.

Pourquoi choisir une épicerie japonaise à Toulouse

L’une des principales raisons pour lesquelles les gens choisissent une épicerie japonaise à Toulouse est la qualité et la diversité des produits proposés. Contrairement aux supermarchés conventionnels ou asiatiques, ces épiceries se spécialisent dans les produits typiquement japonais, allant des ingrédients de base comme le riz et les nouilles (ramen, somen, soba, udon…) aux condiments spécifiques tels que la sauce soja artisanale et le miso fermenté.
De plus, les épiceries japonaises à Toulouse offrent des conseils personnalisés, où les propriétaires sont souvent des passionnés ou des vrais Japonais qui partagent leur expertise pour aider les clients à choisir les meilleurs produits pour leurs besoins culinaires.

Les principales épiceries japonaises à Toulouse

Toulouse abrite plusieurs épiceries japonaises qui se distinguent par leur offre et leur service. Parmi les plus connues, Machi ya : une épicerie japonaise réputée pour son large choix de produits authentiques et biologiques importés directement du Japon et qui possèdent aussi la plus grande cave à saké de Toulouse.  Au petit Japon, quant à elle, est appréciée pour sa largue gamme de produits classiques et industrielsAtelier Shiawasse combine des ateliers de cuisine japonaise proche de Toulouse offrant aux clients une expérience culinaire traditionnelle avec des plats préparés à partir d’ingrédients japonais qui peuvent être acheté à l’atelier.

Produits populaires dans les épiceries japonaises à Toulouse

Les épiceries japonaises à Toulouse proposent une gamme variée de produits, répondant aux besoins des amateurs de cuisine japonaise. Les aliments de base tels que le riz, les nouilles udon et soba, ainsi que les sauces comme le soja, (maturée, non pasteurisée), le ponzu, le tamari (sans gluten) le mirin, et le vinaigre de riz sont essentiels pour toute cuisine japonaise. Les patisseries japonaises et les snacks japonais, comme les mochi, les chips au wasabi et les bonbons à base de thé vert, sont également très prisés. En outre, ces épiceries offrent des produits de saison et des spécialités régionales, tels que le saké japonais et les thés japonais rares, qui ajoutent une touche d’authenticité à toute préparation culinaire.

Comparaison avec d’autres types d’épiceries asiatiques

Toulouse est une ville cosmopolite qui abrite diverses épiceries asiatiques, mais les épiceries japonaises se distinguent par la spécificité et la qualité de leurs produits. Contrairement aux épiceries chinoises ou coréennes, les épiceries japonaises proposent des produits uniques, tels que le matcha de qualité cérémoniale, des algues spécifiques comme le nori ou le wakame, et des condiments élaborés furikake avec des techniques artisanales. Cette spécialisation les rend incontournables pour ceux qui cherchent à préparer des plats japonais authentiques.

Où trouver des épiceries japonaises à Toulouse

Les épiceries japonaises se trouvent principalement dans les quartiers fréquentés de Toulouse, où la demande pour des produits de qualité est forte.
Le centre-ville, abritent Machiya au 10 place du parlement dans le quartier des Carmes et Au Petit Japon rue de la colombette près de l’Église de St aubain des rues commerçantes animées, tandis que des festivals et foires locales proposent également des stands spécialisés en produits japonais. Comme le Toulouse Game Show, le Mega Matsuri ou Tokyo Market au Jardin de Compans Cafareli. Ces lieux sont idéals pour découvrir de nouveaux produits et échanger avec des passionnés de la culture nippone.

Conclusion

Les épiceries japonaises à Toulouse sont bien plus qu’un simple lieu d’achat ; elles sont une passerelle vers la culture japonaise. Que vous soyez un passionné de cuisine nippone ou un curieux désireux de découvrir de nouvelles saveurs, ces épiceries offrent une expérience culinaire unique qui vous permet de voyager au Japon sans quitter Toulouse. Alors n’attendez plus, explorez les épiceries japonaises de la ville et laissez-vous emporter par les délices qu’elles ont à offrir.


FAQs sur l’épicerie japonaise à Toulouse

  1. Quelles sont les épiceries japonaises les plus populaires à Toulouse ?
    • Les épiceries les plus connues incluent Machi ya, Au Petit Japon, et Japon saké.
  2. Quels produits puis-je trouver dans une épicerie japonaise à Toulouse ?
    • Vous y trouverez des aliments de base, des snacks, des condiments, et des produits bio comme le matcha, des mochi et .
  3. Les épiceries japonaises à Toulouse proposent-elles des vrais sakés japonais ?
    • Oui, ces épiceries offrent une sélection des alcools japonais, importés directement des brasseries artisanales locales et évite des grandes marques industrielles.
  4. Est-il possible de participer à des ateliers de cuisine japonaise à Toulouse ?
    • Certaines épiceries et associations culturelles proposent des ateliers de cuisine japonaise.
  5. Comment savoir si un produit est authentiquement japonais ?
    • Vérifiez les étiquettes les kanji : 日本製 signifient « fabriqué au Japon » , recherchez-les et demandez conseil au personnel de l’épicerie.
  6. Les épiceries japonaises à Toulouse vendent-elles des mochi ?
    • Oui, de nombreuses épiceries japonaises proposent une mochi attention néanmoins ils y a des mochi industriels qui viennent très souvent de Taiwan ou des glacés qui ne sont pas la recette authentique.

Le zoo de Tama à Tokyo

Le zoo de Tama (多摩動物公園, たまどうぶつこうえん, Tama doubutsu kouen), ou parc zoologique de Tama, se situe dans la préfecture de Tokyo, à un peu plus de 45 minutes du centre-ville. Il est le plus grand parc zoologique au Japon. Installé au milieu des collines à l’ouest de Tokyo, il est un lieu prisé des amateurs d’animaux exotiques, ainsi que des habitants de la région qui viennent s’y promener les jours de beau temps.

Le plus grand zoo du Japon

Moins connu que d’autres zoos de l’archipel comme celui de Tennoji à Osaka, fondé en 1915, celui de Kyoto, fondé en 1903, et surtout celui de Ueno à Tokyo, fondé en 1882, le zoo de Tama à Tokyo n’en est pas moins l’un des plus importants du Japon. Fondé en 1958, il était initialement une annexe du parc zoologique de Ueno dont il est pourtant éloigné de plus d’une vingtaine de kilomètres. Zoo urbain comme ceux de Tennoji, Kyoto ou Ueno, il se distingue par sa superficie et ses objectifs. Avec 52 hectares (129 acres), il est un des plus grands zoos en ville au monde, derrière ceux du Bronx ou de Pekin, et surclasse ceux de nombreuses capitales comme celui de Vincennes, Londres ou Moscou qui ne dépassent pas les 20 hectares. Dans un environnement forestier et à cheval sur plusieurs collines, ce zoo offre aux animaux des conditions de vie privilégiées au regard de nombreux autres établissements du même type. Les animaux sont dans des enclos qui leur permettent de se déplacer dans un élément naturel et spacieux. Avec un peu de chance, le visiteur peut ainsi voir les guépards courir ou des chevaux mongols galoper. De même, la douzaine de girafes vit au milieu de reconstitutions de cases africaines, et les tigres observent les visiteurs à flanc de colline, sur des troncs, des rochers ou au bord d’une petite rivière artificielle.

Les trois zones du parc zoologique de Tama

Contrairement à celui de Ueno, vous ne trouverez pas de panda au zoo de Tama à Tokyo. Les animaux asiatiques sont pourtant bien représentés, puisque la faune d’Asie et d’Afrique sont originellement les thèmes de ce parc zoologique japonais. En 1984, pour célébrer le jumelage entre Tokyo et la région de Nouvelle-Galles du Sud en Australie, une troisième zone, dite “australienne” a été adjointe aux deux premières, avant qu’un insectarium ne soit aussi construit. Il n’y a pas de sens de visite du zoo de Tama, et chacun est donc libre de déambuler au gré de ses sens dans le parc. Néanmoins, une fois passés l’entrée monumentale avec ses statues d’éléphant, son restaurant ou sa boutique de souvenirs, vous entrez de facto dans la zone asiatique. Trois routes s’offrent à vous : à droite, en direction de l’insectarium et de la zone africaine, en face, vers la traversée d’une partie de la zone asiatique aboutissant à la zone australienne, et à gauche, avec une montée vers le sommet de la zone asiatique. Cette dernière peut être relativement commode puisqu’elle permet ensuite de redescendre vers les différentes zones du parc zoologique. Et pour ceux qui ne veulent pas se fatiguer trop rapidement, un mini-bus fait également la navette toutes les 10 minutes, vous amenant gratuitement dans la partie des chevaux asiatiques d’où vous pouvez ensuite commencer votre descente et entamer une visite qui ne durera pas moins de quatre heures, à la découverte des animaux du zoo de Tama !

Tarifs et accès au zoo de Tama à Tokyo

  • Adresse :

Tokyo-to, Hino-shi, 7-1-1, Hodokubo

  • Accès :

En train, ligne Keio ( station Tama Dobutsu Koen ), ou ligne Odakyu jusqu’à Tama Center et monorail (station Tama Dobutsu Koen)

  • Ouverture :

De 9h30 à 17 h, fermé tous le mercredis et du 29 décembre au 1er janvier.

  • Prix :

Adultes (16-64) : 600 yens

Seniors (65+) : 300 yens

Étudiants (13-15) : 200 yens

Enfants (0-12) : Gratuit

  • Autres informations :
  • L’entrée est gratuite les 4 et 5 mai ainsi que le 1er octobre.
  • L’entrée est gratuite pour les personnes handicapées et un accompagnateur.
  • 20% de réduction sont offerts aux titulaires d’une “Welcome Card” de l’Office du Tourisme japonais.

Hachiko, le chien fidèle japonais

Hachiko représente pour les Japonais ce qu’un chien a de plus remarquable, la fidélité envers son maître. Tout le monde connaît son histoire et cela dépasse même les frontières du Japon. Véritable icône, il symbolise à lui seul tout un quartier grâce à la statue qui a été érigée en son souvenir devant la gare de Shibuya. Même si nous connaissons chez nous sa version hollywoodienne, l’histoire de ce chien pas comme les autres mérite d’être approfondie tant elle est remarquable et continue de marquer l’esprit des Japonais.

La vie de Hachiko à Tokyo

Hachiko est né le 10 novembre 1923. Chien blanc de race Akita, il est adopté quelques mois plus tard par Hidesaburo Ueno, un professeur au département d’agriculture de l’Université impériale de Tokyo, l’actuelle Université de Tokyo. C’est lui qui lui donne son nom en référence à son huitième rang de la portée (Hachi signifie huit en japonais et ko est un terme affectueux signifiant prince). Rapidement, une belle relation s’installe entre eux et le professeur, qui habite dans le quartier de Shibuya, prend pour habitude d’amener son chien à la gare avant d’aller travailler. Hachiko connaît le chemin pour rentrer à la maison et le soir l’opération se répète en sens inverse, le chien attendant son maître sagement devant la gare, toujours à la même heure, pour le raccompagner chez lui. Le manège se rejoue à l’identique tous les jours jusqu’au 21 mai 1925 où Hachiko, alors âgé de 18 mois, ne voit plus revenir le professeur. Une hémorragie cérébrale a terrassé ce dernier sur son lieu de travail et il ne reviendra plus jamais.

Cependant, cela n’altère pas la loyauté du beau chien Akita qui suivra le même chemin dès le lendemain et les jours suivants. Rien ni personne ne peut le dissuader, même pas les proches du professeur qui ont fini par prendre le fidèle compagnon à quatre pattes sous leurs ailes, et les jours défilent avec toujours le même épilogue. Le 4 octobre 1933, un article du journal Asahi Shinbun titré « l’histoire émouvante d’un vieux chien qui attend son maître décédé depuis sept ans » permet au Japon tout entier de connaître Hachiko. Le chien devient très célèbre et les marques d’affection sur son lieu d’attente sont nombreuses. Deux ans plus tard, le 8 mars 1935, alors qu’il est âgé de 11 ans et qu’il a attendu son maître tous les jours à la même heure pendant neuf ans, Hachiko meurt des suites d’une maladie. Symbole national de la loyauté, il est empaillé et conservé au Musée national de la nature et des sciences de Tokyo et ses cendres reposent auprès de son maître dans le cimetière d’Aoyama.

Des statues et des films au Japon

Un an avant sa mort, des journaux avaient suggéré l’idée d’ériger une statue en bronze en l’honneur du chien et en avril 1934 un monument est implanté devant la gare de Shibuya, à l’endroit même où il attendait son maître. La petite histoire raconte même qu’Hachiko était présent à l’inauguration de sa statue. Mais en raison de la pénurie de métaux, elle a dû être fondue pour les besoins de la guerre. C’est en août 1948 qu’une nouvelle statue du fidèle compagnon en position d’attente est réinstallée au même emplacement, faisant de ce spot, appelé aussi Chuken pour « chien fidèle », un des endroits les plus populaires de Shibuya, le lieu de rendez-vous privilégié des Tokyoïtes quand ils se retrouvent dans le quartier et une attraction immanquable pour les touristes étrangers. La statue est parfois habillée, tout le temps encerclée par des dizaines de gens (prendre une photo sans personne autour relève de l’exploit) et une cérémonie en l’honneur d’Hachiko a lieu tous les ans le 8 avril. Si vous avez de la chance, un chat vient même parfois se glisser entre ses pattes pour se reposer à l’abri des flash. Alors qu’une statue similaire avait été érigée en 1935 devant la gare d’Odate, dans la Préfecture d’Akita d’où est originaire Hachiko, avant d’être fondue pour la guerre et remplacée en 1986, un petit sanctuaire en son honneur se trouve aussi dans la gare. Une nouvelle statue a aussi été érigée devant le musée du chien Akita de la même ville, jumelée à Shibuya, en 2004.

Pour les 80 ans de la mort d’Hachiko, une statue a été érigée le 9 mars 2015 dans l’université de Tokyo, celle-là même où travaillait le professeur Ueno (et où il est mort). Toujours de bronze, elle réunit cette fois le chien loyal et son maître dans une posture émouvante qui nous ramène au temps où les deux amis se retrouvaient à la gare de Shibuya. Le harnais que porte le chien est le même que celui qu’on peut voir sur sa dernière photo et l’expression de joie qui se lie sur les deux visages immortalise à la perfection cette relation unique qui unissait le professeur Ueno à son fidèle compagnon. Si vous voulez voir cette statue, il faut prendre la ligne de métro de la Nanboku Line jusqu’à la station Todaimae. La littérature et le cinéma ont également fait entrer Hachiko dans la postérité avec un film japonais de 1987, Hachiko Monogotari, et sa version moins authentique et plus hollywoodienne Hachi, sorti en 2009, avec Richard Gere. A noter enfin que les Japonais ont retrouvé avec cette fabuleuse histoire un nouvel intérêt pour les chiens de race Akita qui était alors presque éteinte.

Préparer son aventure avec des cours de langue japonaise : école vs professeur particulier

Le Japon est une destination fascinante, pleine de contrastes et de découvertes, où tradition et modernité cohabitent harmonieusement. Pour ceux qui rêvent de voyager au pays du Soleil-Levant, apprendre la langue japonaise est un atout précieux pour profiter pleinement de l’expérience. Que vous souhaitiez comprendre les subtilités culturelles, communiquer efficacement avec les locaux, ou simplement enrichir votre voyage, se préparer linguistiquement est une étape clé. Dans cet article, nous explorerons trois voies principales pour apprendre le japonais : les écoles de langue en France, notamment à Toulouse, les écoles de langue au Japon, et les cours particuliers avec des professeurs individuels.

Les écoles de langue japonaise en France : une immersion linguistique à domicile

Commencer l’apprentissage du japonais en France est une option accessible et efficace, surtout pour ceux qui préfèrent se préparer avant de partir pour le Japon. Les écoles de langue en France offrent un cadre structuré avec des professeurs expérimentés et une méthodologie éprouvée. Ces écoles permettent d’acquérir des bases solides en japonais, tout en restant proche de chez soi.

À Toulouse, par exemple, vous pouvez vous inscrire à des cours spécialisés dans l’apprentissage du japonais, adaptés à tous les niveaux, du débutant au confirmé. L’école : Cours Japon Toulouse est un excellent point de départ pour ceux qui souhaitent apprendre dans un environnement convivial avec des professeurs qualifiés. Ce type d’école propose des cours en petits groupes (6 personnes maximum), permettant une attention personnalisée et une progression rapide. Les leçons couvrent généralement la grammaire, le vocabulaire, la conversation, et l’écriture des hiragana, katakana et kanji, les caractères japonais.

Les écoles de langue au japon : un plongeon complet dans la culture du pays

Pour ceux qui souhaitent s’immerger totalement dans la langue et la culture japonaises, partir étudier dans une école de langue au Japon est une expérience inégalable. Les écoles de langue japonaises au Japon offrent un environnement où le japonais est la langue principale, vous obligeant ainsi à pratiquer quotidiennement et à progresser rapidement.

Ces écoles proposent des programmes intensifs qui peuvent durer de quelques semaines à plusieurs années. Les étudiants ont la possibilité de vivre en immersion totale, que ce soit en famille d’accueil ou en résidence étudiante, et de découvrir les subtilités culturelles du Japon au quotidien. En plus des cours de langue, ces écoles organisent souvent des activités culturelles telles que la cérémonie du thé, la calligraphie ou des excursions dans des lieux historiques, permettant ainsi aux étudiants de mieux comprendre la culture japonaise tout en améliorant leurs compétences linguistiques.

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur ces opportunités, le site de Go! Go! Nihon est une excellente ressource pour trouver des écoles de langue réputées au Japon et obtenir des conseils sur les démarches à suivre pour s’inscrire et vivre au Japon.

Les cours particuliers : une option flexible mais à prendre avec précaution

Les cours particuliers avec des professeurs individuels sont une autre option pour apprendre le japonais. Ils offrent une grande flexibilité en termes de temps et de lieu, ce qui peut être particulièrement avantageux pour les personnes ayant un emploi du temps chargé. Cependant, cette méthode présente quelques inconvénients.

Premièrement, les cours particuliers sont souvent plus chers que les cours en école de langue. Ensuite, la qualité de l’enseignement peut varier considérablement en fonction du professeur choisi. Contrairement aux écoles qui emploient des professionnels qualifiés, certains professeurs particuliers peuvent ne pas avoir l’expérience ou la méthodologie nécessaire pour garantir une progression efficace.

De plus, l’absence de structure méthodique, souvent présente dans les cours particuliers, peut rendre l’apprentissage moins cohérent et plus difficile à suivre, surtout pour les débutants. Si vous optez pour cette voie, il est important de bien choisir votre professeur en vérifiant ses qualifications et en demandant des avis d’anciens élèves.

Conclusion : pourquoi apprendre le japonais avant de voyager ?

Apprendre le japonais avant de voyager au Japon est sans aucun doute une démarche enrichissante qui peut transformer votre expérience de voyage. Que vous choisissiez de suivre des cours dans une école de langue en France comme celle de Cours Japon Toulouse de partir étudier au Japon, ou de prendre des cours particuliers, cette préparation linguistique vous permettra de mieux comprendre la culture japonaise, de communiquer plus aisément avec les habitants, et de vivre des expériences authentiques lors de votre séjour.

En investissant dans l’apprentissage du japonais, vous ne préparez pas seulement votre voyage, vous vous ouvrez également à une nouvelle culture et à des opportunités qui enrichiront votre vie bien au-delà de votre périple au Japon.