Visa pour le Japon

Faut-il un visa pour le Japon ? Comment obtenir son visa pour Tokyo, Osaka, Nagoya, Fukuoka ou une autre ville du Japon ? Quel type de visa faut-il pour le Japon ?

Des questions qui restent parfois sans réponse tant les domaines et les possibilités sont variés. Pour obtenir un visa au Japon (visa working holiday, visa travail, visa d’époux, etc.), il faut bien connaître les visas proposés par les services d’immigration japonais, mais ce n’est pas la seule chose importante. En effet, il vous faudra dans un premier temps avoir un projet personnel, un projet professionnel ou une raison légitime qui fera suivre votre demande de visa. Il est donc important de mettre les choses dans le bon ordre, avant d’entamer vos démarches, afin que votre demande puisse correspondre à vos attentes ou à vos ambitions.

Afin que vous puissiez y voir plus clair, nous avons regroupé, et mettons à votre disposition les éléments, en français, que vous pouvez retrouver dans d’autres langues étrangères sur le site officiel du bureau de l’immigration du Japon (Immigration Office of Japan). Ces indications concernant le visa pour le Japon vous sont fournies à titre indicatif et ne remplacent en aucun cas les documents, sources et mises à jour du bureau de l’immigration japonais ou l’ambassade de votre pays au Japon. Nous vous invitons à prendre contact avec les services compétents dans le cas où vous souhaiteriez avoir plus d’informations concernant vos démarches et votre demande de visa pour le Japon.

Les visas pour le Japon

Afin de recevoir l’autorisation d’entrer sur le territoire japonais, il peut parfois être obligatoire de faire une demande de visa pour le Japon auprès de l’ambassade du Japon de votre pays. Nous vous présentons ici plusieurs visas pour que vous puissiez vous faire une idée de vos possibilités quant à vos projets au Japon. Selon votre situation, vous pouvez obtenir différents types de visas. C’est pourquoi nous vous conseillons dans un premier temps de décider clairement de la raison de votre séjour. Ensuite, rendez-vous sur le site de l’ambassade du Japon de votre pays et du Ministère des affaires étrangères japonais (en anglais) pour avoir plus de détails concernant les différents visas que vous pouvez demander. Si malgré tous vos efforts vous ne parvenez pas à trouver un visa pour le Japon qui pourrait correspondre à votre situation, nous vous invitons à contacter par e-mail (en anglais ou en japonais) le bureau d’immigration japonais en leur expliquant bien votre situation.

Faut-il un visa pour le Japon ? Les titulaires d’un passeport français en cours de validité possédant un billet d’avion aller-retour peuvent séjourner sans visa au Japon s’ils voyagent pour une période de moins de 90 jours. Cette autorisation est valable pour les personnes majeures et mineures et ne permet pas d’y exercer une activité rémunérée.

L’exemption de visa concerne :

  1. les voyages touristiques
  2. les transits
  3. les visites à la famille et aux amis
  4. les voyages d’affaires (négociations, études de marché, rencontres professionnelles, etc…)
  5. les stages non rémunérés
  6. les voyages d’études ou scolaires
  7. les visite-inspections
  8. les participations à des colloques ou à des conférences
  9. les tournages de reportages journalistiques ou de documentaires destinés à être diffusés en France
  10. les concours amateurs
  11. le passage d’examens d’entrée à l’université
  12. les démarches à effectuer en vue d’un mariage au Japon
  13. les séjours pour raison médicale

Visa Étudiant (留学 = Student)

Le visa “étudiant”, pour les étudiants dont le séjour est supérieur à 90 jours, est destiné aux personnes souhaitant effectuer des études de longue durée au Japon. Le demandeur de ce visa doit trouver un établissement scolaire au Japon et obtenir un COE (Certificate of Eligibility) pour pouvoir bénéficier de ce visa.

Exemples de bénéficiaires

  1. Élève d’une école de langue japonaise
  2. Élève d’une université

Période de validité

  1. 4 ans / 4 ans et 3 mois
  2. 3 ans / 3 ans et 3 mois
  3. 2 ans / 2 ans et 3 mois
  4. 1 an / 1 an et 3 mois
  5. 6 mois
  6. 3 mois

Visa Activités culturelles (文化活動 = Cultural activities)

Le visa “activités culturelles” est destiné aux personnes souhaitant effectuer un séjour supérieur à 90 jours au Japon afin d’acquérir un savoir-faire japonais tel que la Cérémonie du thé, les arts martiaux, la poterie, le Shamisen, etc. Les personnes souhaitant bénéficer de ce visa doivent trouver un professeur qualifié au Japon et obtenir un COE (Certificate of Eligibility).

Exemples de bénéficiaires

  1. Élève d’une école de Shamisen
  2. Élève d’une école de Judo

Période de validité

  1. 3 ans
  2. 1 an
  3. 3 mois

Visa Stage (研修 = Trainee)

Le visa “stage” ou “stage de longue durée” est destiné aux étudiants devant effectuer un stage au Japon supérieur à 90 jours et dans le cadre de leurs études. Les étudiants devant effectuer un stage rémunéré inférieur à 90 jours au Japon sont également concernés par cette procédure. Les personnes souhaitant faire un stage non obligatoire dans le cadre de leurs études doivent obtenir un COE (Certificate of Eligibility) pour pouvoir bénéficier de ce visa.

Exemples de bénéficiaires

  1. Stagiaire

Période de validité

  1. 1 an
  2. 6 mois
  3. 3 mois

Visa Activités particulières (特定活動 = Designated activities)

Working Holiday Visa / Visa Vacances-Travail (PVT, VVT, WHV) Le « visa vacances-travail » ou « working holiday visa » est destiné aux personnes majeures âgées de 18 à 30 ans dont l’objectif premier doit être le tourisme. Ce visa vous permet de séjourner au Japon pour une période d’un an maximum tout en percevant des revenus limités. Pour déposer votre dossier rapidement, suivez simplement toutes les étapes de notre article « Visa vacances-travail pour le Japon ».

Exemples de bénéficiaires

  1. Personnel domestique d’un diplomate
  2. Personne souhaitant voyager avec un visa vacances-travail
  3. Infirmier avec accord de partenariat économique

Période de validité:

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 6 mois
  5. 3 mois
  6. Période particulière définie par le Ministère de la justice (moins de 5 ans)

Visa Rapprochement familial (家族滞在 = Dependent)

Le visa “rapprochement familial” est destiné aux personnes mariées dont le conjoint doit effectuer un long séjour au Japon, ainsi qu’à leurs enfants. Les couples pacsés ne peuvent pas bénéficier de ce visa car le Pacs est un contrat d’union civil de droit français qui n’est pas reconnu par les autorités japonaises. Si vous êtes dans cette situation, nous vous conseillons de contacter le bureau d’immigration japonais.

Exemples de bénéficiaires

  1. Époux
  2. Enfant dépendant d’un résident étranger

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 4 ans / 4 ans et 3 mois
  3. 3 ans / 3 ans et 3 mois
  4. 2 ans / 2 ans et 3 mois
  5. 1 an / 1 an et 3 mois
  6. 6 mois
  7. 3 mois

Visa Conjoint ou descendant de Japonais (日本人の配偶者等 = Spouse or child of Japanese national)

Le visa “conjoint ou descendant de Japonais” est destiné aux personnes mariées avec un ressortissant japonais souhaitant vivre au Japon durablement. Les couples pacsés ne peuvent pas bénéficier de ce visa car le Pacs est un contrat d’union civil de droit français qui n’est pas reconnu par les autorités japonaises. Si vous êtes dans cette situation, nous vous conseillons de contacter le bureau d’immigration japonais. Ce visa concerne également les personnes ayant un parent japonais mais ne possédant pas la nationalité japonaise.

Exemples de bénéficiaires

  1. Époux
  2. Enfant biologique ou adopté d’un Japonais

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 6 mois

Autres visas pour le Japon

Visa Diplomatique (外交 = Diplomat)

Exemples de bénéficiaires

  1. Ambassadeur
  2. Ministre
  3. Membre délégué consulaire d’un gouvernement étranger

Période de validité

  1. Pendant la durée des activités diplomatiques

Visa Officiel (公用 = Official)

Exemples de bénéficiaires

  • Employé d’une Ambassade
  • Employé d’un consulat d’un gouvernement étranger

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois
  5. 30 jours
  6. 15 jours

Visa Professeur (教授 = Professor)

Exemples de bénéficiaires

  1. Professeur dans une université au Japon

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Artiste (芸術 = Artist)

Exemples de bénéficiaires

  1. Compositeur
  2. Artiste
  3. Écrivain

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Activités religieuses (宗教 = Religious activities)

Exemples de bénéficiaires

  1. Missionnaire étranger

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Journaliste (報道 = Journalist)

Exemples de bénéficiaires

  1. Reporter
  2. Photographe de presse étrangère

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Compétences professionnelles (高度専門職 = Highly skilled professional)

Exemples de bénéficiaires

Période de validité

  1. 5 ans
  2. Autre période indéfinie

Visa Business manager / Directeur commercial (経営・管理 = Business Manager)

Exemples de bénéficiaires

  1. Directeur
  2. Responsable d’une société

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 4 mois
  5. 3 mois

Visa Services juridiques et comptables (法律・会計業務 = Legal / accounting services)

Exemples de bénéficiaires

  1. Avocat
  2. Comptable
  3. Notaire

Période de validité

  1. 5ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Services médicaux (医療 = Medical services)

Exemples de bénéficiaires

  1. Médecin
  2. Dentiste
  3. Infirmier

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Chercheur (研究 = Researcher)

Exemples de bénéficiaires

  1. Chercheur dans un institut gouvernemental

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Enseignant (教育 = Instructor)

Exemples de bénéficiaires

  1. Enseignant de langues étrangères

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Ingénieur / spécialiste en sciences humaines / affaires internationales (技術・人文知識・国際業務 = Engineer / specialist in humanities / international services)

Exemples de bénéficiaires

  1. Ingénieur
  2. interprète
  3. Designer
  4. Professeur de langues au sein d’une société privée
  5. Spécialiste en marketing

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Transfert intra-entreprise (企業内転勤 = Intra-company transferee)

Exemples de bénéficiaires

  1. Personne mutée d’une société située à l’étranger

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Industrie du spectacle (興行 = Entertainer)

Exemples de bénéficiaires

  1. Acteur
  2. Chanteur
  3. Danseur
  4. Athlète

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Compétences techniques (技能 = Skilled labor)

Exemples de bénéficiaires

  1. Chef d’une cuisine étrangère
  2. Pilote d’avions
  3. Artisan de métaux précieux

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Séjour à court terme (短期滞在 = Temporary visitor)

Voyager au Japon: choisir son téléphone et une carte SIM

Avoir la possibilité d’utiliser un téléphone portable, lors d’un voyage au Japon, est un atout pratique et rassurant pour vivre pleinement l’expérience d’une aventure réussie. Depuis plusieurs années, le marché de la téléphonie et des cartes SIM pour les touristes au Japon s’est véritablement développé, offrant un vaste choix à toute personne qui souhaite se connecter sans souci durant son voyage. La décision n’est d’ailleurs pas toujours évidente à prendre et on peut vite se perdre dans les différentes solutions suggérées. Nous vous proposons un aperçu, précis et clair, des options de téléphonie et de cartes SIM pour les voyageurs de moins de trois mois au pays du Soleil-Levant, sans l’exhaustivité confuse que l’on peut retrouver sur Internet ou dans un magasin généraliste.

Les smartphones au Japon pour les voyageurs

Les téléphones (smartphones) sans engagement

Bien qu’il existe la solution des pocket Wi-fi, les téléphones portables possèdent plusieurs avantages intéressants pour la réussite d’un séjour en terre nippone. La compagnie d’un smartphone connecté rassure, surtout lorsque le périple sort des sentiers battus. Vous pouvez ainsi acheter, dans les magasins électroniques du Japon, un téléphone portable neuf, sans carte SIM, obligation d’abonnement et sans engagement imposé. Une fois dans le rayon de téléphonie, de très nombreux choix s’offriront à vous. Il vous faudra impérativement vérifier que le téléphone souhaité soit « Free SIM« , ce qui est souvent explicité au niveau de la signalisation. En règle générale, un rayon est dédié à ce type de téléphone. Que ce soit dans un magasin Bic Camera ou Yodobashi Camera, des smartphones sont accessibles dès 10 000 yens environ. Pour que le confort soit satisfaisant, que l’autonomie soit de bonne facture et que la compatibilité des cartes SIM soit optimale, il sera toujours conseillé de cibler un téléphone aux alentours de 20 000 yens. Les marques internationales, comme Asus et Huawei, permettent une utilisation au Japon, en France et partout dans le monde.

Puisque les cartes SIM insérées plus tard seront d’opérateurs différents, les étiquettes informatives de chaque portable, affichées en rayon, vous indiqueront les exemples d’opérateurs compatibles avec le produit. Chaque smartphone, proposé à la vente, offre la possibilité d’insérer une ou deux cartes SIM. Cette information a véritablement une importance pour les achats de ces dernières, car différentes combinaisons sont possibles pour que la facture soit adaptée à votre budget. Nous vous suggérons également de prendre connaissance de la taille de la carte SIM que votre téléphone pourra accepter. Il existe, aujourd’hui, trois sortes de cartes SIM : la micro, la nano et la standard. L’option d’un téléphone à deux cartes SIM est un atout pour partager deux forfaits et ainsi réduire les coûts lors d’un long voyage, ou simplement pour pouvoir insérer votre carte SIM français et votre carte SIM japonaise dans un même smartphone.

Téléphone sans engagement: le récapitulatif

1. Se rendre dans le rayon des téléphones « Free SIM« .

2. Vérifier les informations cruciales comme l’ancienneté du système d’exploitation, compatibilité des opérateurs, taille des cartes SIM acceptées.

3. Privilégier une marque internationale reconnue

4. Avoir en possession votre passeport et une carte bleu(Visa ou American Express de préférence). Cela n’a rien d’obligatoire mais chaque expérience est différente et ce conseil vous permettra d’être paré à toutes éventualités.

Utilisation de votre téléphone portable actuel au Japon

Une autre option encore plus économique est possible, mais elle comprend un risque d’incompatibilité important qu’il est indispensable de connaître. Votre smartphone français peut ainsi se transformer en support de carte SIM japonaise pour vous permettre de vous connecter lors de votre séjour au Japon. Les téléphones, achetés via un opérateur en France, sont simlockés, c’est à dire qu’il est impossible d’utiliser une autre carte SIM que celle de l’entreprise avec qui vous traitez. Sachez que le désimlockage est un procédé légal et exigible par le consommateur auprès de son opérateur. Cette opération, encadrée par une procédure de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) est à réaliser directement par téléphone via le service client de votre opérateur. Seules certaines conditions sont imposées comme celle d’avoir écoulé un minimum de six mois de sa période d’engagement.

Une fois cette démarche réalisée, votre téléphone devient alors désimlocké. Il est prêt à recevoir une carte SIM étrangère lors de votre voyage. Cette manipulation comporte malheureusement un risque particulier : l’incompatibilité. Certaines marques de carte SIM fonctionneront, d’autres non. Il est malheureusement impossible d’acter sur la réussite assurée de cette opération. Le risque en vaut quand même la chandelle, car le prix d’une carte SIM seule est très abordable et vous permet de gérer votre forfait data comme bon vous semble, sans devoir passer par la case achat d’un nouveau portable en magasin. Il existe également des solutions pour utiliser votre propre téléphone portable avec le Wi-fi gratuit au Japon !

Mobile français au Japon : le récapitulatif

1. Désimlockage: Demander à votre opérateur de désimlocker votre téléphone portable.

2. Dimansion du port de carte SIM : Vérifier la taille de(s) port(s) de carte SIM de votre téléphone portable.

3. Un smartphone international : Privilégier une marque de téléphone mobile populaire, d’une entreprise internationale, ayant pignon sur rue.

Compatibilité des cartes SIM japonaises avec les smartphones Free SIM et désimlockés

Dans tous les cas, retenez bien que la compatibilité entre les smartphones, quel que soit le fournisseur, et les cartes SIM japonaises, ne peut être assurée à 100 % quand elles ne sont pas vendues dans le cadre d’un engagement, d’un accord ou d’un partenariat entre le fabricant et l’opérateur téléphonique. Il ne peut jamais y avoir de certitude à ce sujet et c’est pour cela que les vendeurs en magasin ne pourront pas, dans la plupart des cas, vous assurer la compatibilité. Mieux vaut donc être conscient de cela et peut-être favoriser les grandes marques internationales afin de minimiser les risques d’incompatibilité.

Les SIM mobile pour les voyageurs au Japon

Une fois que vous aurez fait le choix définitif de téléphone portable, il ne vous restera plus qu’à choisir la SIM mobile la plus adaptée à vos besoins de voyage. Ces cartes vous donneront un accès à internet sans inclure de communication téléphonique ou de SMS. L’opulence des offres étant colossale (une simple recherche Internet avec les bons mots clés vous le prouvera), nous vous proposons une sélection élémentaire qui facilitera vos démarches sans vous soucier de complications diverses, surtout si la communication en anglais est un frein. Le système de SIM mobile est très simple : une fois le choix de la SIM validé, la compatibilité de taille avec votre Smartphone vérifiée et l’achat effectué, il vous suffira simplement de l’insérer dans le port du portable. Comme le forfait inclus dans la carte ne peut être dépassé, la connexion se fera l’esprit tranquille. Les magasins Bic Camera proposent de nombreuses cartes SIM pour les touristes, avec un choix important de prix et de données, la carte officielle du voyage « Japan Travel SIM » étant l’option facile et rassurante par excellence. Pensez également à utiliser le Wifi gratuit disponible à certains endroits tels que les aéroports, magasins, gares, restaurants, fast-food, etc, afin d’économiser votre forfait !

Japan Travel SIM chez BIC CAMERA : validité de 30 jours ou 3 mois

Il existe deux types de cartes SIM « Japan Travel SIM », disponibles en magasin. La première est valable 30 jours, a une capacité de 1 GIGA de données Internet et coûte 2500 yens environ (les prix peuvent varier selon les magasins). Pour 2 GIGA de données Internet et une validité de trois mois (la limite du visa de tourisme), il existe une autre carte qui vous en coûtera environ 4000 yens. Pour téléphoner et rédiger des messages, les applications gratuites, Line et Skype, seront des ajouts bienvenus pour compléter votre offre Internet. Le gros avantage de ces cartes est qu’elles sont rechargeables, ce qui signifie que vous n’aurez pas à en racheter une si vous veniez à dépasser le nombre de GIGA alloué. Surnommées « Get extra datas« , elles sont visibles sur le site et vont de 500 MO (1500 yens environ) à 2 GIGA (3200 yens environ). Avec en plus un service client en anglais et des prix abordables, il n’y a pas de mauvaise surprise avec cette carte.

Prepaid Biglobe Ninja SIM : validité d’un mois

Le site « Prepaid Biglobe Ninja SIM » « propose trois types de cartes qui s’adaptent à vos besoins mais qui sont toutes valables un mois, sans possibilité de recharge. La première coûte 2000 yens environ pour une capacité de 1 GIGA, la seconde 4900 yens pour 3 GIGA et la troisième 7700 yens pour 7 GIGA. Elles sont disponibles via le site ou dans certaines boutiques dont vous avez la liste par préfecture sur le même site. Des distributeurs se trouvent également dans les aéroports où vous pourrez dès votre arrivée vous renseigner et obtenir la carte la mieux adaptée à vos besoins.

B Mobile Visitor SIM : validité de 21 jours

Cette carte est disponible dans certains magasins BIC Camera, Yodobashi Camera et Eon dont la liste se trouve sur le site de B Mobile. La carte coûte environ 3500 yens et comprend 5 GIGA de données pour une durée de validité de 21 jours, mais la recharge est impossible. Si donc vous prévoyez trois semaines pour visiter le Japon, cette carte pourrait convenir à vos besoins de connexion à Internet (pas d’appels ni de messages SMS).

Bic Mobile One Prepaid Sim for Japan : validité 7 jours

Cette carte qui coûte 3000 yens environ est également disponible dans les magasins BIC Camera. Elle comprend un forfait de données de 100 MO par jour et elle est valable pour une durée totale de sept jours. Là encore, il n’y a pas de possibilité de recharge ni de coups de téléphone ou de message SMS. Elle ne permet pas les appels téléphoniques ni l’envoi de messages SMS mais elle est parfaite pour les séjours de courte durée.

Conseils pratiques pour bien choisir votre carte SIM japonaise

  • Vérifier les réglages de vos applications et de vos données mobiles pour ainsi éviter la surconsommation de données précieuses.
  • Vous pouvez acheter les cartes SIM en magasin, les commander en ligne pour certaines mais également les retrouver directement à l’aéroport aux stands dédiés ou dans des distributeurs automatiques. Attention tout de même aux atterrissages tardifs.
  • En magasin, il est conseillé d’avoir son passeport et une carte bleue (Visa par exemple) avec soi.
  • Souvent ignorées, les cabines téléphoniques peuvent être un allié de choix selon le besoin. Les pièces de 10 et 100 yens sont acceptées (la monnaie n’est pas rendue sur 100 yens). Sachez également que les appels de secours sont gratuits. 

La Saint-Valentin au Japon: amour et chocolat !

La Saint-Valentin est célébrée au Japon tous les 14 février, comme dans la plupart des pays. La tradition, importée à la fin des années 50, a une origine incertaine. Elle a d’abord suscité peu d’intérêt, parce que trop éloignée de la culture japonaise, avant de s’installer petit à petit pour devenir une date importante sur le calendrier des Japonais. Mais, alors qu’elle ne s’adresse normalement qu’aux gens en couple, les Japonais ont détourné le sens originel pour associer le plus de monde possible à l’événement, célibataire compris. C’est une fonction sociale qu’apporte la fête de l’amour au Japon, et celle-ci s’allie à merveille avec le côté commercial de l’événement, surtout avec l’autre originalité japonaise du “White Day”.

La fête des amoureux le 14 février au Japon

La fête du chocolat : un cadeau pour l’homme seulement !

Quand arrive le 14 février, il est de coutume chez nous de passer du temps avec l’être cher et de s’échanger des cadeaux. Les fleurs sont de mise et le cadre idéal pour une soirée romantique est le restaurant. Mais ce n’est pas la logique ni le “programme” qui s’appliquent dans la société japonaise. En effet, pour la Saint-Valentin, il n’y a pas de réciprocité dans l’échange des cadeaux et seule la femme en offre un à son compagnon ! Et pas n’importe quel cadeau puisque la Saint-Valentin est au Japon la fête du chocolat. Considéré comme un produit de luxe pendant l’après-guerre, lorsque la tradition est arrivée au Japon, c’est une promotion et une publicité d’un confiseur qui l’aurait placé comme symbole de la fête, devant la fleur qui représente l’amour passionnel. C’est une sacrée aubaine pour les chocolatiers qui réaliseraient durant cette période entre 15 et 20 % de leurs ventes annuelles. Les boîtes de chocolat envahissent en effet les boutiques dès le mois de janvier, avec toutes sortes de décorations kawaii, et les industriels rivalisent d’ingéniosité pour proposer les offres les plus alléchantes à leurs clientes en recherche d’originalité. Les marques et les expressions ou phrases en français sont d’ailleurs à l’honneur pour cette fête, en symbole du romantisme et de la délicatesse “à la française”, en même temps que de son savoir-faire en matière gastronomique. Si l’amoureuse est également une fine cuisinière, toute confection de sa part sera encore plus appréciée car faisant preuve d’originalité et venant du cœur. L’homme en retour n’offre rien et il n’y a pas plus de rendez-vous au restaurant que les autres jours.

La fonction sociale de la fête de l’Amour pour les Japonais

Il est une autre originalité de la Saint-Valentin qui réside dans la diversité des personnes destinées à recevoir du chocolat et dans la volonté affichée du geste : entretenir une relation ! Et chacun de ces cadeaux a son propre nom. En effet, ces dames ou demoiselles, en plus de remettre des chocolats à leur compagnon si elles en ont un (le Honmei Choco ou “chocolats du favori”), peuvent également en offrir aux hommes de leur entourage. Cela pourra être le Tomo Choco ou “chocolat de l’amitié”, un cadeau fait pour entretenir les bonnes relations avec ses amis. Cela pourra être aussi le Giri Choco, qui se fait cette fois en milieu professionnel et qui peut avoir deux significations. S’il se fait par courtoisie, il désigne celui que les femmes offrent aux collègues qu’elles apprécient particulièrement. S’il se fait par obligation, il désigne alors celui que les femmes font dans le simple but d’entretenir une bonne entente au travail. Cela s’applique également pour le patron. Ces chocolats sont donc destinés à des hommes mariés, en couple ou célibataires, et qui peuvent mesurer par là leur côte de popularité auprès de la gent féminine de leur entreprise. Enfin, à côté du Jibun Choco, qui consiste à s’offrir à soi-même du bon chocolat, et des cadeaux qui se font au sein de la famille, une autre catégorie de cadeaux concerne celui qui permet aux jeunes filles ou femmes de déclarer leurs sentiments à l’élu de leur cœur. Les garçons qui rencontrent un grand succès auprès des filles de leur école peuvent ainsi rentrer chez eux le soir de la Saint-Valentin avec le sac rempli de petits coffrets de chocolat. Le cadeau est alors sans équivoque et, comme dans tous les cas cités, attend une réponse en retour, qui n’intervient qu’un mois plus tard lors du “White Day“.

Le White Day, pendant de la Saint-Valentin au masculin

Le cadeau de l’homme en retour aux chocolats de la femme

Le White Day intervient exactement un mois après la Saint-Valentin, le 14 mars. Le “Jour blanc” a été initié à la fin des années 70 par l’Association Nationale des Confections Industrielles qui a vu qu’il y avait une belle campagne commerciale à faire avec les cadeaux de retour, marshmallows ou chocolat blanc pour commencer, et a déposé l’appellation en 1980. Le White Day marque donc la date à laquelle les hommes qui ont reçu des chocolats de leur épouse, compagne, amie ou collègue de travail, doivent, par souci d’équité, faire un cadeau en retour. Pour cette raison, certains hommes n’aiment pas recevoir de chocolat le jour de la Saint-Valentin. En effet, ils vont d’abord devoir faire un cadeau en retour, mais celui-ci devra être d’une valeur jusqu’à trois fois supérieure à celle du présent qu’ils ont reçu. Les fleurs ne font toujours pas partie des cadeaux les plus représentés mais la lingerie, les bijoux, les vêtements, sacs ou accessoires, les confiseries, gâteaux ou chocolats, encore et toujours eux, font partie des présents que ces messieurs font à celles qui ont eu, un mois auparavant, une petite attention pour eux. Et suivant la tradition, le cadeau de l’homme doit être blanc. La couleur aurait été choisie en référence au sucre comme ingrédient principal des confiseries et parce que c’est la couleur de la pureté. La Saint-Valentin peut donc être utilisée par certaines femmes dans l’espoir de voir leur petit coffret de chocolat se transformer en retour en un cadeau d’une valeur plus importante. Reste que, pour trouver un cadeau qui leur convienne, les hommes doivent connaître un minimum leurs goûts. Le large choix que leur proposent les commerçants, qui eux ne manquent pas d’idées, peut vite être un casse-tête, et un bon moyen de casser sa tirelire !

La signification de certains cadeaux remis lors du « Jour Blanc »

Pour ne pas avoir à faire de cadeau en retour, certains hommes vont même jusqu’à refuser poliment le cadeau qui leur est fait le jour de la Saint-Valentin. Mais s’ils acceptent le cadeau, ils doivent jouer le jeu jusqu’au bout et accepter les règles comme une obligation d’ordre moral. Si le Giri Choco ne porte pas à confusion puisque fait dans un milieu professionnel, les cadeaux offerts pour déclarer sa flamme sont faits dans l’attente d’une réponse. Et parmi les cadeaux que les hommes choisissent en retour, certains peuvent avoir une signification. L’absence de cadeau d’abord est sans équivoque : les sentiments que la femme a pour l’homme à qui elle a fait le cadeau ne sont pas réciproques. Néanmoins, mieux vaut peut-être ne rien recevoir plutôt qu’avoir des marshmallows en retour car, plus que l’indifférence, ils signifient que l’homme n’aime pas la femme qui lui a offert les chocolats. Recevoir des cookies a un autre sens mais qui ne va pas non plus dans celui souhaité par la femme puisque l’homme exprime par là ses bons sentiments amicaux, et rien de plus. Il ne faut donc pas s’attendre à plus de romance de la part d’un homme qui a fait ce présent. Enfin, les bonbons semblent être au Japon le cadeau choisi par les hommes pour dire aux femmes qui leur ont offert des chocolats qu’ils partagent les mêmes sentiments et qu’une relation amoureuse peut commencer dès à présent. Les adolescents ont adopté une autre pratique : le garçon peut offrir ce jour-là un ruban blanc à la fille qu’il a choisi, même si celle-ci ne lui avait pas donné de chocolats. À la fin de la journée, si le nœud a été noué au poignet, aux cheveux ou sur le sac, cela veut dire que les sentiments sont également partagés.

Fête très originale et détournée de façon spécifique par les Japonais, avec des règles plus ou moins établies, la Saint-Valentin reste une fête très commerciale. La véritable fête des amoureux se situerait au Japon quelques semaines plus tôt. Autre tradition occidentale détournée par le peuple nippon, le réveillon de Noël est privilégié par les couples pour se retrouver en rendez-vous galant, aller au restaurant et au karaoké, loin de nos considérations traditionnelles, pour partager de bons moments en amoureux.

Un vol pas cher aller-retour pour le Japon

Venir au Japon avec un billet d’avion pour un vol aller-retour le moins cher possible, c’est le souhait de beaucoup de gens. Et contrairement à ce que peuvent en penser certain(e)s, ce rêve est devenu accessible. S’il fallait passer avant l’avènement d’Internet par des agences de voyages, “la Toile” a permis à une multitude d’entreprises de s’implanter sur le même marché en proposant une large sélection de billets d’avions vers les aéroports japonais “low cost”, c’est-à-dire à des prix accessibles. Et qui dit grosse concurrence dit aussi possibilité d’offres intéressantes mais surtout choix commercial immense et donc difficultés pour prendre la bonne décision. À moins que vous ne tombiez immédiatement sur l’offre qui correspond parfaitement à ce que vous recherchez en matière de compagnie, de budget et de disponibilités, la recherche du billet “parfait” peut être très longue. Il existe tellement de critères qui entrent en jeu, comme le moment auquel vous faites votre réservation par rapport à la date du départ, que nous ne saurions par cet article vous garantir les meilleurs prix du marché. Il n’y a de plus pas de recette miracle pour savoir quel est le bon moment pour réserver. Néanmoins, voici quelques pistes qui devraient pouvoir vous aider à trouver un billet aller-retour pour le Japon en-dessous de 700 euros afin de bien calculer votre budget et d’organiser dans les meilleures conditions votre futur voyage au pays du soleil levant !

Les comparateurs de vols pour un voyage abordable vers le Japon

Les comparateurs de vols

La première solution consiste à faire confiance à un comparateur de vols. Il sont très nombreux sur Internet et tous jouent sur les mêmes pratiques de tarification qui consistent à adapter les prix en permanence en fonction de l’offre et de la demande, du moment et du contexte. Très faciles d’accès et disponibles en plusieurs langues, vous n’avez bien souvent qu’à indiquer les villes de départ et d’arrivée, les dates et le nombre de personnes. D’autres filtres peuvent être adjoints à votre recherche pour cibler encore plus le billet de vos rêves, même si ces critères personnalisés serviront aussi aux entreprises à mieux cerner vos besoins. Cela concerne la durée, la compagnie, le nombre d’escales, l’heure de départ, l’aéroport d’arrivée, la durée souhaitée du voyage… Certains comparateurs offrent une panoplie de prix selon que vos dates soient plus ou moins flexibles. Et en matière de billets d’avion et de recherche sur Internet, la flexibilité est primordiale et peut vous faire économiser de l’argent tant les prix peuvent évoluer d’un jour à l’autre. Si vous le pouvez, n’hésitez donc pas à rechercher des billets sur plusieurs dates. Changer d’aéroport peut vous faire également économiser de l’argent si vous parvenez à vous organiser en fonction. Par exemple, un vol aller-retour Tokyo-Marseille est plus cher qu’un Tokyo-Paris. Reste après à joindre les deux plus grandes villes françaises et des solutions abordables existent pour cela. A vous ensuite de bien étudier toutes les possibilités et voir si le temps passé dans les transports vaut l’économie réalisée pour un tel voyage.

Les comparateurs de comparateurs de prix

Il existe également à côté de ces sites qui comparent les prix proposés par différentes compagnies aériennes aux dates que vous choisissez d’autres sites qui alignent les offres de ces comparateurs et les comparent à leur tour. Attention toutefois, tous les prix affichés sont ceux trouvés au moment de la recherche. Un rafraîchissement de la page peut faire augmenter le prix, et celui-ci ne sera peut-être pas le même si vous revenez le lendemain ou même quelques heures plus tard. De plus, avant d’arriver à la section paiement, d’autres options auront pu vous être proposées, comme une location de voiture, d’un hôtel, un enregistrement prioritaire ou une alerte par mail, la principale restant celle de l’assurance (annulation, retard, bagages) qu’il vous faudra bien étudier. Avec en plus les frais de dossiers qui s’ajoutent souvent avant d’arriver à la section “paiement” et qui gonflent la note finale, vous pouvez vous retrouver à plusieurs dizaines d’euros du prix initial que vous avez sélectionné. En vous y prenant plusieurs mois à l’avance, vous pourrez néanmoins trouver des billets intéressants et partir en vacances en ayant déjà économisé de l’argent sur votre budget. Attention aussi, ces sites n’assurent pas toujours le service client dont vous pourriez avoir besoin en cas de problème. C’est un risque contre lequel une bonne assurance devrait pouvoir vous garantir. L’avantage de tout ceci est quand même d’avoir accès à un large choix de prix avec parfois des compagnies aériennes réputées plus chères en temps normal.

Les compagnies aériennes

À côté de ces comparateurs de prix qui vous proposent tous de vous garantir les meilleurs prix du marché se trouvent évidemment les sites des principaux intéressés en matière de vols et de billets d’avions, les compagnies aériennes. Elles sont extrêmement nombreuses à travers le monde et ont chacune leurs offres. L’avantage de passer par les compagnies est que vous traitez directement avec elles sans passer par un intermédiaire et que, en cas de souci, le service client sera plus à même de vous répondre, ce qui n’est pas forcément le cas avec les sociétés intermédiaires. L’autre avantage est que, comme dans beaucoup de domaines, vous pouvez devenir membre, abonné ou privilégié par rapport à un programme de fidélité qui devrait vous donner droit, après plusieurs voyages avec elle, à des avantages, sous forme de miles par exemple, qui pourront se transformer à terme en voyages à coût réduit. Rien ne vous empêche également d’aller traiter directement avec la compagnie une fois que vous avez repéré un prix intéressant sur l’un des comparateurs, même si le prix affiché sur le site de celle-ci sera généralement plus élevé. Mais dans tous les cas, les mêmes remarques que celles posées dans les deux paragraphes précédents s’appliquent, à savoir qu’il faudra jouer sur la flexibilité pour essayer de grappiller quelques euros, et ne pas trop attendre pour acheter le billet qui vous a tapé à l’œil. Les prix ne sont valables qu’au moment de leur affichage et ils peuvent vite évoluer dans le domaine du transport aérien. C’est une notion à toujours garder à l’esprit, quel que soit le moyen utilisé pour réserver son billet !

Exemples de comparateurs pour un vol vers Tokyo

Google Flights

“Google Flights” ou sa version française “Google Vols” est un comparateur qui fonctionne de la même façon que les autres. Le géant américain Google a mis en place ce service en 2011 aux États-Unis et, s’il s’adressait principalement au public américain à ses débuts, il est désormais une sorte de référence en la matière. La flexibilité est toujours de mise lorsque vous recherchez le billet au meilleur prix, ce qui signifie que vous pouvez parfois économiser quelques précieux yens si vous pouvez déplacer votre départ et/ou votre arrivée d’un ou deux jours. De même, les avions et aéroports étant généralement plus fréquentés le week-end, et encore plus pendant les vacances, une recherche sur des jours en-dehors de ces périodes pourra là aussi faire apparaître des résultats plus intéressants. Mais “Google Flights” propose également une flexibilité au niveau de l’aéroport à proximité de celui que vous cherchez à rejoindre. Par exemple, pour rester avec le cas de figure précédent, atterrir à Nice plutôt qu’à Marseille vous fera généralement économiser de l’argent, encore faut-il trouver une solution pour joindre les deux villes (train, bus, covoiturage) et ne pas se retrouver au final perdant dans l’histoire. Le service pourra ainsi vous aiguiller vers des solutions plus économiques quand il y en a, sur un autre aéroport ou à d’autres dates par exemple. Dans tous les cas, le moteur de recherche est très rapide et le temps d’attente pour avoir accès aux meilleures offres du moment très court, de sorte que vous pouvez enchaîner plusieurs recherches dans un laps de temps raisonnable. Quand vous sélectionnez une offre, “Google Flights” vous met directement en lien avec la compagnie via un numéro de téléphone et à un service d’alerte. Ce service pratique vous permet de recevoir un mail si le vol que vous avez sélectionné est susceptible d’évoluer.

Skyscanner

Skyscanner se présente comme les autres sites avec une interface similaire, le choix de langue, de monnaie et les trois principales touches de recherche : vols, hôtels et location de voiture. Après une première version mise en ligne en 2002, la société basée à Edimbourg a depuis bien évolué pour étendre ses recherches au monde entier. Cité et reconnu à de nombreuses reprises pour avoir trouvé les prix les moins chers, ce site sert de lien entre l’utilisateur et la compagnie aérienne qui l’intéresse ou le site-comparateur qui propose les meilleures offres pour finaliser la réservation. Il est également possible dans sa recherche d’ajouter des aéroports à proximité de celui indiqué pour le départ et / ou l’arrivée, de sorte que vous aurez plusieurs alternatives à choisir parmi les prix affichés. De même, à titre de comparaison, un système de carte vous permet de voir en un coup d’œil les prix de toutes les destinations possibles au départ de la ville sélectionnée et un graphique de prix aux dates alentour. Dès que vous lancez une recherche, les offres les moins chères, les meilleures (rapport entre la durée du vol et son prix) et les plus rapides (mais pas les moins chères) s’affichent et il est possible, comme précédemment, de créer une alerte sur le vol retenu afin d’être prévenu en cas de hausse susceptible de se produire dans les prochaines heures.

Jetcost

Dans le domaine des billets d’avion pas chers, Jetcost.com, lancé en 2006, est un comparateur de sites qui cherchent déjà les meilleurs prix parmi plusieurs dizaines de compagnies aériennes. Autant dire que les premiers résultats qui s’affichent devraient théoriquement être les plus bas du marché, d’autant plus que le site affirme sur sa première page ne pas faire payer de frais supplémentaires. Une fois que vous avez fait votre recherche et sélectionné un vol à partir des différents critères que vous avez indiqués au départ, le site vous renvoie vers la compagnie aérienne ou le comparateur qui vous a donné le résultat le plus séduisant.

Exemples de compagnies aériennes qui desservent le Japon

Le choix est là encore très vaste et on peut perdre énormément de temps à consulter les offres de chaque compagnie, surtout si les dates sont flexibles et que les combinaisons sont multiples. Elles sont généralement plus chères que sur les comparateurs mais elles peuvent afficher sur leurs sites à certaines périodes des offres spéciales ou des promotions qui peuvent être intéressantes si elles correspondent à vos dates. Reportez-vous aussi aux avis des utilisateurs sur TripAdvisor par exemple. Il ne faut pas tout prendre au comptant, tant les avis peuvent être divergents selon les expériences et les bonnes ou mauvaises impressions, mais ils peuvent quand même vous donner une indication sur la compagnie et sur ce qui vous attend à bord. Ce qui peut souvent revenir est la mise en avant du rapport qualité/prix et ce que cela implique de choisir un vol à bas coût. Choisir une compagnie étrangère impliquera nécessairement une ou deux escales, ce qui rallonge la durée de vol. De plus, elle ne vous accueillera pas forcément en français et l’anglais devrait être de mise à tous les niveaux. Choisir Air France, qui a fêté en 2017 les 65 ans de sa ligne Paris-Tokyo et qui peut avoir aussi à certains moments des bons plans, présente l’avantage non négligeable d’avoir des vols directs et de vous éviter ce souci d’interprétation, mais cela a un coût certain que le service à la française vaut bien. Enfin, si vous avez déjà utilisé les services de la compagnie que vous avez sélectionné, vous pouvez généralement bénéficier d’un programme de fidélité mis en place par celle-ci qui pourra encore faire infléchir les prix. Voici pour finir une petite sélection de compagnies avec lesquelles des prix bas ont pu être constatées.

Aeroflot

Aeroflot est la compagnie russe qui permet de joindre l’Europe à l’Asie en faisant une escale à Moscou-Sheremetyevo, l’un des meilleurs aéroports d’Europe. Vous n’avez pas besoin de visa pour cette escale si vous ne sortez pas de la zone internationale et pouvez profiter d’un large ensemble de magasins et restaurants en attendant le deuxième vol. Les prix affichés sur le site (ou chez les comparateurs) sont souvent parmi les meilleurs du marché et la compagnie offre un bon rapport qualité/prix général. Le site a une interface en français et vous propose un onglet avec des offres spéciales.

Alitalia

Alitalia est la première compagnie aérienne italienne. Elle a été créée en 1946 et propose des prix abordables sur son site si l’on s’y prend suffisamment à l’avance. Comme la compagnie russe Aeroflot, elle appartient à l’alliance Skyteam qui regroupe 20 membres (dont Air France, un des membres fondateurs).

Air China

Les compagnies chinoises affichent souvent les meilleurs prix du marché pour des vols aux mêmes dates. Il faut cependant savoir où l’on met les pieds et s’assurer d’être bien en règle avant le départ. Si vous choisissez cette compagnie, pensez bien à vérifier que vous n’aurez pas de changement d’aéroport au moment de l’escale et sachez que le visa peut vous être imposé, même s’il ne s’agit que d’une escale de quelques heures. Gratuit en-dessous de 24 heures, il faudra néanmoins le demander une fois arrivé(e) à l’aéroport, ce qui peut prendre du temps et vous en faire perdre pour la connexion. Attention donc à bien vous renseigner avant le départ, cela peut vous faire gagner un temps précieux et ne pas vous faire rater votre deuxième vol si le temps entre les deux (ou si le premier a pris du retard) est court.

Hanada et Narita: Les aéroports de Tokyo

Pour une arrivée à Tokyo, comme c’est le cas pour la plupart des touristes étrangers, surtout si c’est la première fois qu’ils se rendent au Japon, deux aéroports peuvent apparaître dans les recherches : Narita et Haneda. Le premier est la porte d’accès au Japon dans la majorité des cas. Il se trouve dans la préfecture de Chiba et à 70 km de la capitale japonaise. Le second est l’aéroport de Tokyo. Il se situe à une vingtaine de kilomètres du centre-ville mais il est plus utilisé pour les vols internes et les compagnies asiatiques. Plusieurs solutions existent pour relier ces deux aéroports au centre-ville de Tokyo et cela pourra aussi avoir un impact sur votre budget et votre timing, à l’arrivée comme au retour. Pensez aussi à cela lorsque vous faites votre réservation car au final cela peut s’avérer important d’avoir quelques heures et quelques yens en plus sur le programme, surtout si les horaires des vols sont matinaux ou tardifs. Pour votre prochain vol vers le Japon, n’hésitez pas à consulter notre article spécialement réalisé sur le transport de Narita à Tokyo afin de vous en faire une meilleure idée. Et surtout ne perdez jamais à l’esprit que, quelle que soit la compagnie que vous choisirez, c’est elle qui vous permettra de réaliser un rêve. Et ça, ça n’a pas de prix !

Le renouvellement de passeport au Japon

Quand on est au Japon, pour renouveler son passeport ou établir un nouveau document qui permet de voyager, il faut suivre une procédure très précise. Qu’on soit depuis plus d’un an au Japon, ou bien heureux parent d’un nouveau né qu’on veut montrer à la famille en France, ou encore qu’on souhaite acquérir un premier titre de voyage français, vient fatalement le moment où se pose la question de savoir comment faire. L’établissement d’un passeport français prend entre deux et trois semaines depuis le Japon. Il est donc important de connaître la date de validité de celui-ci. De plus, si vous avez l’intention de voyager dans un autre pays, beaucoup, notamment en Asie, exigent une validité restante supérieure à six mois. N’hésitez donc pas à renouveler votre titre plus de sept mois avant qu’il ne soit périmé.

Passeport et services consulaires au Japon

Le Consulat de France à Tokyo

Comme pour de nombreux autres documents administratifs français, les services consulaires français au Japon sont les seuls à pouvoir réceptionner votre demande. Néanmoins, selon qu’on habite dans la région de Tokyo ou qu’on en soit plus éloigné, les démarches peuvent être différentes. Le service des passeports du Consulat de France à Tokyo prend les demandes tous les jours ouvrables de l’année, mais essentiellement sur rendez-vous, que ce soit pour les Français qui habitent dans le Kanto ou ceux habitant dans d’autres régions et pouvant se rendre dans la capitale. En fonction naturellement de l’affluence, le rendez-vous peut être pris sous 48 heures. Les locaux des services consulaires sont situés au sein de l’Ambassade de France dans le quartier de Hiroo à l’adresse suivante : 4-11-44, Minami-Azabu, Minato-ku, Tokyo.

Les tournées consulaires au Japon

Jusqu’à la rentrée 2017, les Français du Japon n’avaient d’autre choix que de venir à Tokyo pour faire faire leur passeport. Depuis, les services consulaires ont été dotés d’une valise Itinera, permettant de transporter l’appareil utilisé pour la saisie des données nécessaires à l’établissement d’un passeport, et organisent donc sur une base saisonnière des tournées dans les grandes villes du pays (Osaka, Kyoto, Nagoya, Fukuoka, Sapporo…). Lors de celles-ci, les Français vivant dans ces régions peuvent prendre rendez-vous avec les agents consulaires en déplacement pour venir déposer leur demande. Là aussi, il est indispensable de prendre rendez-vous. Pour connaître leurs dates de passage dans les villes japonaises, vous pouvez consulter nos articles sur les tournées consulaires.

La possibilité de recevoir son passeport à domicile

Depuis 2017, il est aussi possible de demander à ce que le passeport une fois établi soit envoyé directement au domicile sous pli sécurisé, ce qui évite d’avoir à se rendre au consulat. Cette requête doit être effectuée lors du rendez-vous avec les services consulaires au Japon. Pour avoir accès à ce service il vous faut être inscrit au Registre des Français de l’étranger, posséder une adresse mail, et être en mesure de numériser un document. Il vous faudra aussi acheter une enveloppe Letterpack Plus dans un bureau de poste japonais ou un konbini, la libeller à votre adresse japonaise et la remettre à l’agent. Attention, si vous faites plusieurs demandes de passeport, vous devrez fournir une enveloppe pour chaque passeport !

Les documents nécessaires à la demande de passeport

Les pièces justificatives relatives à une demande de passeport sont standardisées mais varient selon la situation du demandeur. Selon qu’il soit majeur ou mineur, que ce soit une première demande ou non, que le renouvellement se fasse à partir d’un passeport valide ou périmé, ou encore d’autres critères, les pièces demandées au dossier pourront être différentes d’un cas à l’autre. Nous vous présentons ci-dessous les différents documents nécessaires à partir du critère de la majorité du détenteur du passeport.

Le demandeur est majeur

Dans tous les cas de figure, il vous sera demandé une photographie d’identité conforme aux normes OACI. Pour une première demande il faudra en plus présenter :

  •  La carte d’identité valide ou périmée depuis moins de 5 ans
  • Ou, si vous n’en avez pas, une copie intégrale de l’acte de naissance de moins de 3 mois (sauf si le lieu de naissance est une ville dont l’état civil est dématérialisé) ou un justificatif de nationalité française
  • Ou la copie de l’acte de mariage avec, si l’acte de naissance ne peut être produit, un justificatif de nationalité française.

Pour un renouvellement de passeport :

  •  L’ancien passeport s’il est encore valide ou périmé depuis moins de deux ans.
  • L’ancien passeport plus une photocopie s’il est périmé depuis plus de deux ans et sécurisé (électronique).
  • S’il est plus ancien, le passeport précédent plus une photocopie et la carte d’identité valide ou périmée depuis moins de 5 ans, ou si vous n’en avez pas une copie intégrale de l’acte de naissance de moins de 3 mois (sauf si le lieu de naissance est une ville dont l’état civil est dématérialisé) ou un justificatif de nationalité française, ou la copie de l’acte de mariage avec, si l’acte de naissance ne peut être produit, un justificatif de nationalité française.
  • Si vous n’êtes pas inscrit(e) au Registre des Français de l’étranger, un justificatif de domicile plus une photocopie et la transcription de l’adresse en alphabet romain.

Le demandeur est mineur

Les pièces suivantes sont systématiquement réclamées quelles que soient le type de demande :

  • Une photographie d’identité de l’enfant conforme aux normes OACI
  • Une pièce d’identité du parent ou tuteur présentant la demande
  • En fonction de la situation familiale : si les parents sont mariés, le livret de famille. Si les parents ne sont pas mariés, l’autorisation de délivrance du passeport signée par le parent non présent le jour de la demande et accompagnée de la copie d’une pièce d’identité. Si les parents sont divorcés, la décision de justice relative à l’autorité parentale (dans le cas où l’autorité parentale est partagée, il faut l’autorisation de délivrance du passeport signée par le parent non présent, accompagnée d’une copie de sa pièce d’identité).
  • Si vous n’êtes pas inscrits au Registre des Français de l’étranger, un justificatif de domicile plus une photocopie et la transcription de l’adresse en alphabet romain.

D’autres pièces sont réclamées en fonction de la nature de la demande :

  • première demande de passeport : si l’enfant est né en France un extrait de l’acte de naissance ou une carte d’identité sécurisé. Lors de la prise de rendez-vous, lorsqu’est demandé le numéro du passeport, il faut écrire : PREMIER PSPT
  • renouvellement d’un passeport valide ou périmé depuis moins de deux ans : l’ancien passeport
  • renouvellement d’un passeport électronique périmé depuis plus de deux ans : l’ancien passeport plus une photocopie
  • renouvellement d’un passeport non sécurisé ou de plus de 5 ans : original et photocopie de la carte nationale d’identité (valide ou périmée depuis moins de 5 ans) ou un acte de naissance de moins de 3 mois (copie intégrale ou extrait avec filiation), sauf si le lieu de naissance est une ville dont l’état civil est dématérialisé; ou lorsque l’acte de naissance ne peut être produit, la copie intégrale de l’acte de mariage français.

L’île de Gunkanjima

Au sud du Japon se trouve une île vraiment insolite et unique en son genre. De son vrai nom Hashima, Gunkanjima lui a été attribuée après qu’elle ait subi des modifications qui l’ont défigurées à jamais et lui ont données une certaine ressemblance avec les cuirassés de guerre japonais. Ce terme signifie d’ailleurs “l’île navire de guerre”, ce qui donne l’ampleur des conséquences qu’a eu sur elle l’activité humaine. Très connue aujourd’hui comme un des meilleurs sites abandonnés du Japon, il fascine le touriste étranger. Nous vous proposons donc une petite visite de ce petit bout de terre situé au large de Nagasaki, passée du statut d’île sur-urbanisée pour les besoins de l’activité minière à île fantôme.

L’histoire minière de l’île de Gunkanjima au Japon

De la découverte à l’exploitation des ressources minières

L’histoire de Gunkanjima, située à moins de 20 kilomètres au sud de Nagasaki (Kyushu), commence en 1810 lorsqu’un gisement de houille, un combustible correspondant à une qualité de charbon, fut découvert. Les premiers à venir sur l’île ramassaient la roche carbonée à la main avant que, dans la deuxième partie du XIXème siècle (1867 marque le début de la modernisation du Japon), les besoins en combustibles se fassent essentiels. Des entreprises essayèrent de l’extraire sur place mais les conditions climatiques difficiles les empêchèrent de rester en service. Ce n’est alors qu’en 1890 que Mitsubishi Mining Company acheta l’île et commença à extraire la houille dans des mines sous-marines. Des constructions de digues et d’infrastructures furent alors effectuées, ce qui eut pour effet de tripler la surface de l’île.

L’urbanisation à outrance de l’île devenue une ville japonaise

Petit-à-petit, pour permettre aux employés des mines de rester sur place, une ville s’organisa. En 1916 fut construite sur l’île la première barre d’immeuble en béton armé du Japon, appelé “Numéro 30”, de sept étages (une autre innovation s’y produira plus tard avec le premier jardin sur toit du pays). Avec les besoins croissants en houille, une véritable urbanisation de l’île s’opéra, signifiant pour elle de nouvelles constructions pour les mineurs et leur famille : immeubles, hôpital, école, garderie, temples, centre communautaire, hôtel de ville, discothèque, piscine, cinéma, bain public, magasins et même pachinko. Le pic d’occupation a été atteint en 1959 avec 5259 habitants sur l’île de 6,3 hectares, ce qui représentait alors, avec 84 100 habitants/km2 (ou 139 100 habitants/km2 pour le seul quartier résidentiel) la plus forte densité au monde, neuf fois plus importante qu’à Tokyo. Mais quinze ans plus tard, en 1974, les mines durent fermer à cause de l’épuisement des réserves du précieux combustible et de son remplacement par le pétrole comme source principale d’énergie dans l’économie japonaise. Les résidents n’ont eu alors que trois mois pour faire leurs valises et abandonner l’île. Gunkanjima est ainsi retombée dans sa situation post-minière, un lieu désert malgré les tonnes de béton qui recouvraient sa surface.

Un haut site de tourisme au large de Nagasaki

Un lieu devenu touristique malgré lui

Le petit bout de terre a connu cette situation d’abandon pendant plus de trente ans avant que l’intérêt pour “l’île navire de guerre” reprenne dans les années 2000 en raison de ses ruines que quelques photographes passionnés et aventureux ont fait découvrir au monde. Les bâtiments sont demeurés pour la plupart intacts malgré leur âge et les dures conditions climatiques auxquelles ils sont confrontés. Et bien que l’intérêt historique que les vestiges bétonnés représentaient pour le pays, la visite des lieux était interdite car représentant un certain danger. Jusqu’à 2009 où un tourisme s’est installé autour de la ville flottante afin de permettre aux curieux de découvrir de leurs propres yeux ce témoignage d’un temps révolu qu’un bateau met 40 minutes pour atteindre au départ de Nagasaki. Des murs ont été restaurés et le tour, qui ne dure pas plus d’une heure, est guidé, de sorte qu’on ne puisse s’aventurer où bon nous semble à l’intérieur du labyrinthe artificiel constitué de cours, de rues, de passerelles, d’escaliers et de bâtiments divers. On ne peut pas pénétrer non plus à l’intérieur de ceux-ci et tout est bien balisé, sur une partie seulement de l’île. Mais l’esprit est bien intact et les compagnies qui organisent ces tours ne désemplissent pas, montrant bien l’intérêt de plus en plus fort du public pour ce genre d’excursion.

Un site classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO

Bien que le parcours soit aménagé, il permet d’apprécier au plus près les immeubles qui, du temps de leur activité, ne dormaient jamais. L’île est ainsi devenue un symbole de ce qu’a pu être l’industrialisation rapide du Japon, dans son côté le plus extrême. Nombreux sont les documentaires et films qui se servent de l’île fantôme comme décor, dont “Inception” en 2010 ou “Skyfall”, la 23ème aventure de James Bond, en 2012. En 2015, c’est “L’attaque des Titans” qui se sert de l’île comme lieu de tournage. En juillet de la même année, Gunkanjima est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en tant que site de la révolution industrielle Meiji. Les deux Corée et la Chine avaient critiqué la demande d’inscription faite par le Japon dès 2009 car l’île a aussi un côté sombre : pendant la Deuxième Guerre mondiale, des prisonniers de guerre de ces pays avaient été amenés sur l’île et y étaient assignés en tant que travailleurs forcés. C’est d’ailleurs l’objet du film sud-coréen de 2017 “Battleship Island”, qui amène un autre visage à ce double symbole de l’industrialisation et de l’architecture moderne japonaises.

Informations sur la visite insolite de l’île fantôme

Il faudra vous y prendre très tôt pour réserver la visite tant les calendriers peuvent vite se remplir et afficher complets des mois à l’avance. Il faudra aussi compter sur la chance eu égard au climat qui pourra, selon les cas, empêcher tout bateau d’accoster sur l’île. La traversée peut à ce titre être très agitée. Néanmoins, si tel est votre but, voici quelques informations qu’il vous faut savoir sur la visite de Gunkanjima et les sites par lesquels il vous faudra passer.

1. Gunkanjiama Concierge Company:

3600 yens (3900 le week-end) pour adulte et 1700 yens (ou 1900) pour les enfants, avec deux départs par jour, à 10h10 et 13h30. Des audioguides en anglais sont proposés aux touristes pour profiter des informations diluées sur le bateau avant l’approche de l’île et une fois dessus.

2. Gunkanjima Cruise:

3600 yens pour adultes et 1800 pour enfants. Deux horaires existent à 9h10 et 14h. Le tour dure 3 heures et inclut une visite du musée de Takashima, mais aucun service en anglais n’est assuré.

3. Gunkanjima Landing and Cruise:

4200 yens pour adultes ou 2100 yens pour enfants. Il y a deux courses à 9h et 13h pour une durée de 2h30.

4. Seaman Company:

3600 yens pour adultes et 1750 yens pour enfants. Le service est en japonais uniquement pour deux services à 9h45 et 13h.