Le Nouvel An au Japon

Chaque pays possède des traditions propres pour fêter le réveillon et le Japon, avec une façon très spéciale de célébrer ce passage d’une année vers l’autre, ne déroge pas à la règle. Ce n’est pourtant que depuis 1873 que les Japonais fêtent l’événement au même moment que l’Occident, quand ils ont adopté le calendrier grégorien, puisque c’était jusque là le calendrier chinois qui dictait le changement d’année. Ils ont quand même gardé de ces traditions chinoises l’animal qui symbolise une année et 2018 sera à ce titre l’année du chien. Le Japon est même un des premiers pays du monde à sauter les pieds joints dans la nouvelle année, juste précédés par les petites îles du Pacifique, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Mais le nouvel an japonais, appelé shyogatsu (正月) ou encore ganjitsu (元日) et gantan (元旦) qui indiquent plus spécifiquement le premier jour de l’an (le 1er janvier), ne saurait se limiter à la soirée du réveillon car toute la période est accompagnée de traditions et de rites particuliers qui rendent ce moment de l’année unique et qui en font la fête familiale la plus importante de l’année au pays du soleil levant.

La famille au coeur du réveillon au Japon

Oshogatsu お正月

Le nouvel an au Japon est une période très appréciée des Japonais et de leur famille. Elle est également marquée, comme durant la période de Noël en France, par des vacances bien méritées. Toutefois, ces vacances de fin d’année, ou pourrait-on dire de début d’année, sont plus particulièrement réservées aux employés des administrations ou des entreprises qui ferment leurs portes aux alentours de la fin de la dernière semaine de décembre jusqu’à la première semaine de Janvier. Les dates varient en fonction de l’entreprise. Ces vacances peuvent être l’occasion, pour ceux qui en bénéficient, de partir en voyage. Cependant, c’est la plupart du temps la période privilégiée pour se retrouver en famille. Et avant le début de la nouvelle année, il faut faire le grand nettoyage chez soi, appelé oosoji, afin de purifier sa maison et repartir sur de bonnes résolutions avec du propre. Si donc Noël est une fête à célébrer entre amis ou avec l’être bien-aimé, le réveillon ou en tout cas le jour de l’an se passe traditionnellement en famille au Japon ! Les Japonais profitent également de ce renouveau pour régler leurs dettes et liquider leurs affaires en cours.

Osechi-ryori おせち料理

Il est de tradition pour l’aîné(e) de la famille de recevoir chez lui le reste du clan. Ses parents (qui peuvent déjà vivre à longueur d’année chez lui comme le veut la tradition), ses frères, sœurs et leurs familles respectives se retrouvent tous chez lui (ou elle) dans sa maison fraîchement nettoyée. Cette réunion annuelle est importante et soude le clan autour d’un bon repas, normalement très arrosé, qui s’étale sur toute la journée. Pour l’occasion, les plats qui constituent le menu du jour sont spéciaux, de très grande variété et qualité. Appelés osechi-ryori, tous les grands magasins proposent à des prix plus ou moins chers ces succulents mets servis dans des boîtes spéciales de style bento mais plus grandes et luxueuses, appelées jubako.

Cette tradition remonte à plusieurs siècles en arrière (ère Heian de 794 à 1185) pendant laquelle il était interdit aux Japonais de cuisiner en début d’année, excepté pour le premier bouillon, et où il fallait préparer les plats à l’avance. L’osechi-ryori est souvent divisé en plusieurs sections avec une multitude de mets qui ont tous une signification en rapport avec l’événement, comme par exemple kazunoko, des oeufs de hareng, qui symbolisent le désir d’avoir des enfants pour la nouvelle année. Le repas n’est ainsi pas vraiment structuré, chacun se servant à son gré dans l’un des bento de luxe qui sont disposés sur la table.

Otoshidama お年玉

La plupart des enfants reçoivent des étrennes, dans de jolies enveloppes décorées, de la part des membres de leur famille à la fin du repas. La coutume est d’origine chinoise et la réciprocité est de mise : les parents d’un enfant qui reçoit un otoshidama de ses oncle et tante en donneront à leur tour aux enfants de ces derniers. Leur montant varie en fonction de l’âge et devient de plus en plus important à mesure que l’enfant grandit. Il recevra par exemple 1000 yens chaque année avant ses 10 ans et 3000 yens après. Les grands-parents qui participent également aux étrennes reçoivent à leur tour une enveloppe pour l’année à venir qui contient aussi de l’argent.

Les décorations du Nouvel An japonais

Kadomatsu 門松

À cette période de l’année, on voit (à partir de la mi-décembre) de jolis objets décoratifs traditionnels qui représentent un support physique et temporaire pour le kami (dieu du nouvel an appelé toshigami) pendant la période des festivités. C’est en effet, avec ces végétaux que les Japonais confectionnent depuis toujours pour fêter le nouvel an, une façon d’attirer le bon sort dans leur foyer. Placés en principe devant la maison et par paire, avec une décoration de chaque côté de la porte ou du portail pendant la première semaine ou quinzaine de l’année, il s’agit d’un arrangement floral issu de l’ikebana (art floral japonais) qui représente la longévité et la santé. Ils peuvent être faits de bambous, de châtaigniers, de pins ou autres et leur taille varie en fonction de la richesse de la famille. Ses trois tiges de bambou en son centre, taillées en biseau et de hauteurs différentes, symbolisent le ciel, la terre et l’humanité. Les Japonais peuvent les fabriquer eux-mêmes mais les achètent bien souvent déjà faites. Le kadomatsu, qui peut recevoir offrandes et décorations de la part des invités, est brûlé à la fin de la période du nouvel an, la fumée qui s’échappe de l’ensemble végétal étant censée permettre au kami de repartir.

Shimenawa 注連縄

Il est de coutume également de mettre sur sa porte cette autre décoration qui sert, selon les croyances shintoïstes, de lien entre les kami et le monde terrestre. Il s’agit d’une corde de paille de riz, tressée de gauche à droite, qui marque en temps normal l’entrée des sanctuaires et délimite un espace sacré et purifié. Un rite shinto est appliqué pour le tressage de cette « corde serrée » qui peut être très imposante. Les Japonais utilisent la même corde en version miniature pour le nouvel an en mettant cette décoration sur leur porte, ce qui aura pour effet de protéger le foyer des mauvais esprits. La corde peut être ornée de divers objets à la symbolique porte-bonheur.

Kagamimochi 鏡餅

Le kagamimochi, qui signifie littéralement « gâteau de riz miroir » (miroir pour kagami et gâteau de riz pour mochi), est une décoration porte-chance d’un aspect esthétique et décoratif très agréable et qui a la particularité de pouvoir se manger à l’issue des fêtes. C’est en effet du mochi sous forme de deux boules (ou trois selon les régions) empilées et surmontées d’une orange amère japonaise, le daidai, symbolisant la pérennité de la famille de génération en génération. Les familles peuvent préparer elles-mêmes leurs kagamimochi ou les acheter déjà faits. Fabriqués de façon industrielle, les supermarchés en regorgent en cette période de fin d’année. Les mandarines (mikan) remplacent souvent le daidai et les kagamimochi se placent toujours en divers endroits de la maison. Mais attention à bien mastiquer la délicieuse pâtisserie avant de déglutir ! Sa texture gluante provoque chaque année des accidents, parfois mortels, surtout chez les personnes âgées souffrant de problème de mastication.

La nouvelle année japonaise et la religion

Hatsumode 初詣

C’est la première visite au temple ou au sanctuaire de l’année. Les Japonais ont deux religions principales, le bouddhisme et le shintoïsme, mais ne sont pour la plupart pas attachés à l’une plutôt qu’à l’autre. Cela peut commencer le 31 décembre, dernier jour de l’année appelé omisoka quand, après avoir savouré une délicieuse soupe chaude avec des nouilles longues et fines qui symbolisent la longévité, les Japonais se rendent dans un temple bouddhiste pour assister aux 108 coups de gong.  Censés représenter les 108 tentations que l’être humain doit affronter avec succès pour atteindre le nirvana, ils annoncent ainsi l’arrivée de la nouvelle année. Comme la période est particulièrement importante pour faire une prière, certaines personnes préfèrent en effet aller au temple pour commencer l’année sous les regards bienveillants des dieux. Ils n’hésitent pas à braver le froid et à attendre longtemps pour avoir ensuite le privilège de frapper la cloche à leur tour avec l’énorme rondin de bois attaché au mécanisme.

Si cette première visite en lieu sacré de l’année se présente plus comme un rite social qu’une pratique religieuse, elle est très suivie. Les trois ou quatre premiers jours de l’année voient ensuite des foules de fidèles venir se recueillir devant les divinités, faire des offrandes, prier pour  la santé de leur famille, la réussite, le bonheur et se purifier à l’encens. Les familles qui se rendent ainsi en grande tenue dans les temples et les sanctuaires vont aussi y boire le toso, le premier saké de l’année, confectionné à partir d’herbes médicinales, dans le but d’avoir une bonne santé tout au long des douze mois qui suivent. Cette pratique peut aussi se faire à domicile.

Omikuji 御神籤・御御籤・御仏籤

Durant la première visite du temple ou du sanctuaire, la tradition de l’omikuji est également respectée. C’est littéralement une « loterie sacrée » ! La pratique peut légèrement différer selon les lieux mais généralement, après avoir déposé 100 ou 200 yens dans une urne, on retire d’une boîte soit un numéro correspondant à un omikuji à récupérer dans des casiers, soit directement l’omikuji enroulé. Sur ces morceaux de papier que le hasard (et donc le divin) détermine, est inscrite une divination à propos de ce que réserve l’année à venir. Celle-ci peut porter sur la santé, le travail, la famille, les relations, la réalisation des projets ou la fortune. “daikichi” est la meilleure divination quand “daikyo” prédit des choses moins agréables. Il ne faut pas garder ces dernières et les laisser derrière soi en les accrochant à un espace réservé pour conjurer le mauvais sort. On peut aussi laisser sur des ema des vœux pour espérer les voir se réaliser durant l’année qui se profile. La photo d’illustration montre à quoi ressemblent les ema et un voyage en vidéo au sanctuaire shinto Hikawa Jinja de Saitama permet de mieux apprécier en image ces traditions auxquelles les Japonais sont attachés.

Hamaya 破魔矢

Les hamaya sont littéralement des « flèches tueuses de démons ». Ce sont des flèches décoratives que les Japonais achètent dans les sanctuaires au nouvel an. Censées protéger contre le mauvais sort, elles servent de porte-bonheur dans une maison. C’est la raison pour laquelle les Japonais n’hésitent pas à faire la queue très longtemps avant de pouvoir se procurer les flèches sacrées. La coutume consiste ensuite à placer une hamaya et l’arc correspondant (hamayumi) aux coins nord-ouest et sud-est des nouvelles maisons. Les démons et les influences néfastes étant associés aux directions sud-ouest et nord-est dans la mythologie japonaise, les hamaya sont conçues pour s’en protéger.

Les autres traditions japonaises du réveillon

Hatsushinode 初日の出

Hatsushinode signifie littéralement « premier lever de soleil de l’année » car il est de tradition au Japon de se lever à l’aube pour assister à ce moment précieux et unique, surtout quand on pense que beaucoup d’autres pays du globe sont encore dans l’année précédente à ce moment-là. Dans le shintoïsme, l’astre solaire est très important et doit être vénéré. L’empereur se doit ainsi de rendre hommage à la déesse solaire tous les premiers jours de l’année en la priant, afin d’avoir bonne santé. Ce n’est que durant l’ère Meiji (1868-1912) que la population japonaise reprit cette tradition jusque là imposée à l’empereur. À la fête du réveillon des sociétés occidentales, qui peuvent aussi finir à l’aube, est ainsi privilégié au Japon un réveil matinal pour aller scruter les premières lueurs des rayons du Soleil, accompagnées de prières et de vœux de bonheur pour l’année à venir.

Le Mont-Fuji, lieu unique pour un tel spectacle, est inaccessible à cette période de l’année mais l’observation peut s’effectuer en tout lieu où l’horizon est suffisamment dégagé pour permettre aux matinaux d’apprécier pleinement l’arrivée du soleil de la nouvelle année. Ainsi, le sommet d’une autre montagne ou le toit d’un immeuble sont des lieux privilégiés par beaucoup, encore que la plage soit également prisée pour le large panorama qu’elle offre. De même, la Skytree Tower, du haut de ses 634 mètres, ou l’observatoire du Tokyo Metropolitan Office de Shinjuku se présentent comme les endroits les plus remarquables de la capitale nippone. La mairie de Tokyo offre d’ailleurs chaque année, par tirage au sort, à quelques centaines de personnes l’opportunité d’assister au premier lever de soleil du haut de ces bâtiments. Encore que certains seront au même moment en train d’attendre que les magasins ouvrent pour pouvoir se procurer les premiers lucky bags de l’année, une autre tradition de début d’année au Japon.

Nengajyo 年賀状

Il s’agit de la traditionnelle carte pour la nouvelle année grâce à laquelle les Japonais souhaitent leurs meilleurs vœux aux membres de leur famille, leurs amis, collègues de travail, patron ou toute autre personne de leur entourage. C’est aussi une façon d’affirmer le souhait de garder intacte la relation avec la personne au cours de la nouvelle année. Elles doivent arriver si possible le 1er janvier ou au moins avant le 7. Les bureaux de poste, konbini ou supermarchés en vendent par centaines en décembre et sous plusieurs formats, avec des motifs aussi variés que des symboles porte-bonheur, l’animal de l’année (le chien pour 2018), un personnage d’anime (Snoopy, Doraemon, Hello Kitty, Disney…) ou tout autre motif (paysage, sport, art, fleurs, plat, loisir…) choisi en fonction des goûts du ou de la destinataire.

Une famille japonaise enverrait en moyenne 50 à 100 cartes chaque année. Comme dans la plupart des pays, même si la tradition de la carte de vœux perdure, elle a tendance à se pratiquer de moins en moins, les plus jeunes préférant utiliser les nouveaux moyens de communication, plus faciles, rapides et économiques, des messages électroniques ou téléphoniques. Encore qu’on trouve aussi dans les bureaux de postes des paquets Kit Kat adaptés au format des cartes et qui peuvent s’envoyer tels quels avec message et adresse inscrits dessus. Il est en effet devenu traditionnel d’offrir le chocolat de cette marque à l’approche d’examens ou de la nouvelle année pour souhaiter la réussite.

S’il existe aussi, à côté de la façon traditionnelle de célébrer la nouvelle année en famille au Japon, la voie plus occidentale qui consiste à se réunir entre amis ou collègues pour le réveillon, la fête familiale la plus importante de l’année conserve ses traditions et coutumes intactes. Les nippons enfin ont deux façons de souhaiter bonne année en japonais. Avant le 31 décembre, ils disent yoi otoshi wo et à partir du 1er janvier akemashite omedeto qui pourrait se traduire par « félicitations pour la nouvelle année », gozaimasu  étant à rajouter à la fin de l’expression s’il y a besoin de marquer la politesse !

Annuaire CCIFJ: les entreprises françaises au Japon

group of people watching on laptop

Au-delà de sa plateforme emploi dédiée à la recherche d’un travail au Japon, la Chambre de commerce et d’industrie France Japon (CCIFJ) édite également chaque année un annuaire qui regroupe l’ensemble de ses sociétés membres. Cette édition répertorie ainsi les contacts des entreprises, ce qui représente une aide précieuse pour qui veut réaliser son projet de travailler au pays du Soleil Levant. La plupart des entreprises françaises implantées au Japon sont d’ailleurs membres de la CCIFJ, ce qui permet d’avoir accès à une riche base de données, très utile pour toutes personnes en recherche d’emploi sur le marché japonais.  

S’aider de l’annuaire CCIFJ pour postuler dans une entreprise française

La candidature spontanée

Si vous souhaitez directement démarcher les entreprises au Japon, via des candidatures spontanées, ce répertoire professionnel est un allié de choix qui vous aidera à vous orienter vers les bonnes cibles et à trouver les coordonnées qu’il vous faut, tout en vous inspirant de nouvelles pistes à explorer. L’annuaire de la CCIFJ liste en effet les acteurs importants de la vie communautaire au Japon comme les associations, les établissements d’enseignement ou encore les services officiels. Attention toutefois, les candidatures spontanées doivent être consciencieusement réfléchies et mûries. Envoyer une centaine de candidatures, sans aucune personnalisation, réduira considérablement vos chances d’attirer l’attention sur votre profil. Vous devez adapter vos compétences et vos attentes aux entreprises ciblées. Il est conseillé d’affiner la sélection des entreprises à contacter pour miser sur la qualité, à l’inverse de la quantité qui est négative dans la recherche d’emploi.

La personnalisation du Curriculum Vitae

Envoyer une candidature à une entreprise qui ne correspond pas à son profil, c’est perdre malheureusement du temps précieux. Il est préférable de travailler son CV et son mini CV avec sérieux, tout en l’adaptant aux entreprises visées. Nous vous conseillons d’intégrer le mini CV (très tendance dans le monde du travail actuellement), au corps du mail, pour une brève présentation de vos compétences, de votre motivation et de votre personnalité. Il faut toujours garder en tête que, si le mail est lu par le destinataire, ce dernier ne lui accordera que peu de temps. Si son attention est retenue par votre présentation, il y a des chances pour que le CV soit alors consulté. La sélection intelligente des entreprises à contacter est une des clés de réussite des candidatures spontanées. Une fois votre CV à jour et votre mini CV accompli, l’annuaire de la CCIFJ deviendra votre répertoire référent pour trouver la bonne entreprise et surtout son contact, mail et téléphone. Si vous souhaitez le consulter gratuitement, vous pouvez vous rendre directement dans les locaux de la CCIFJ à Tokyo ou à Osaka. Si vous souhaitez l’obtenir pour le consulter à votre guise, chez vous, comme un outil de travail quotidien, vous pouvez le commander en ligne sur le site Internet de la CCIFJ.

Emploi et expatriation au Japon: le contenu de l’annuaire

Avec ses 678 pages, l’annuaire de la CCIFJ s’avère être un guide des plus utiles pour la vie au Japon. Au-delà d’être une aide précieuse lorsqu’il s’agit de trouver la bonne entreprise afin d’y postuler, cette édition annuelle liste les entités incontournables d’une bonne expatriation au Japon, entre associations, services officiels et autres organismes francophones. Chaque chapitre détaille, avec précision, la carte d’identité des entités en n’omettant aucune information pratique. Chaque fiche des membres comporte l’adresse postale de l’entreprise, les différents URL de consultation, le ou les contacts en lien avec la CCIFJ (nom, prénom, titre, téléphone et mail) ainsi qu’une brève présentation de l’activité, en français, en anglais ou en japonais. Le contenu de l’annuaire, exhaustif, comprend de nombreuses catégories dont voici la liste détaillée.

Membres de la CCIFJ

Les membres résidents Actifs et Bienfaiteurs

Ce chapitre de l’annuaire répertorie les membres résidents Actifs (350 environ) et Bienfaiteurs (80 environ), tous implantés au Japon. Ces membres de la CCIFJ sont véritablement impliqués dans l’ensemble des activités de la Chambre, à diverses échelles. Ils bénéficient ainsi de nombreux avantages, comme la participation aux événements organisés par la CCIFJ, une visibilité accrue, un droit de vote concernant les questions constitutionnelles et électives, etc. Se retrouvent dans ces deux catégories de membres, des entreprises prestigieuses telles que Chanel, Hyatt Regency Tokyo, Gameloft KK, le Crédit Agricole, Laurent-Perrier, Baccarat, MCDecaux, Michelin, L’Oréal, My Little Box, L’Occitane Japon ou encore Hachette Collections Japan, parmi tant d’autres.

Les membres Associés résidents au Japon

Avec environ 70 entreprises, les membres Associés résidents au Japon font partie des bénéficiaires des nombreux services et expertises qu’offre la Chambre. Se retrouvent dans cette catégorie, de nombreuses entreprises et institutions reconnues mondialement, telles que Agnès B., Toyoko Inn, Ladurée, Mauboussin, Médecins du Monde Japon, Essec, Espace Langue Tokyo ou encore Atout France.

Les membres non résidents

Comme son nom l’indique, ces membres ne sont pas implantés sur le territoire japonais mais travaillent en collaboration avec la CCIFJ sur des projets communs. Ces entreprises et entités sont également une source d’inspiration pour développer un projet professionnel en France. Parmi la quarantaine de membres se trouvent l’Edhec, le Centre Franco-Japonais de Management, Studio Harcourt Paris ou encore Kotoba.

Les membres individuels / Interprètes et Traducteurs

Ces membres sont des personnalités individuelles qui, dans le cas de la CCIFJ, ne sont rattachées à aucune entreprise.

Autres entités répertoriées par la CCIFJ

  • Ambassade de France
  • Services officiels et autres organismes français
  • Établissements d’enseignement
  • Associations
  • Chambres de Commerce Françaises en Asie-Océanie
  • Organismes européens
  • Chambres de Commerce de l’Union Européenne
  • Journalistes français au Japon

Le passeport pour les musées du parc de Ueno à Tokyo

tourists walking near the gate and food stalls at the ueno toshogu shrine in tokyo japan

Un passeport spécial est mis en vente pour permettre aux amoureux de culture de visiter une quinzaine de sites à un prix unique et préférentiel. Ciblé sur le parc de Ueno, au nord-est de Tokyo, un endroit qui regorge de musées et de sites de grand intérêt culturel, le “Ueno Welcome Passport“, qui est limité dans le temps, devrait faire le bonheur des touristes de passage, des expatriés avides d’en apprendre plus sur la culture du pays qui les accueille, et des Japonais, jeune et moins jeunes, soucieux de développer leurs connaissances sur divers sujets. Et en plus des visites, un jeu sous forme de course aux tampons a aussi été mis en place. Alors, comme pour tout voyage, la règle d’or est de ne pas oublier son passeport et d’apprécier au maximum sa visite !

Un passeport pour la culture au Japon

Le passeport spécial a été mis en place pour permettre aux personnes qui désirent visiter l’ensemble des musées et installations du parc de Ueno, incluant le zoo, d’y avoir accès avec un billet unique vendu au prix de 2000 yens (taxe incluse), soit environ 15 euros. Cela comprend toutes les expositions permanentes des musées et galeries listés dans le document officiel, sur la base d’une seule admission par passeport. Un passeport spécial est également proposé aux personnes intéressées par une exposition spéciale organisée dans l’un des sites accessibles. Ces passeports sont vendus 3000 yens (taxe incluse), soit environ 23 euros, et sont limités à 3000 tickets. Ils ne vous donnent accès qu’à l’une de ces expositions temporaires listées sur le site officiel, en cliquant sur l’onglet “Exhibitions ». Plusieurs pages s’affichent alors et proposent un ensemble d’expositions spéciales qui devraient rallier tous les goûts en matière culturelle.

Selon votre disponibilité, vos dates de voyages et/ou vos goûts et intérêts, cela s’avère nécessaire d’aller voir cette page traduite en anglais. Elle vous permet d’avoir une vue d’ensemble sur toutes les expositions du moment ou à venir et de faire le tri par des recherches appropriées selon les dates, les thèmes, le but et le site que vous choisirez. Ces deux passeports sont vendus pour une période limitée. Ils sont disponibles et valables durant cette durée fixée du 1er avril au 30 septembre pour l’année 2018. Le passeport comprend également une carte de Ueno afin que les visiteurs puissent explorer le parc et ses alentours entre deux visites. L’onglet “Outing Plans” permet d’organiser des promenades à thème dans le parc : l’architecture, les animaux et l’Histoire avec la période Meiji.

Les sites et musées de Tokyo accessibles avec le passeport

Le site officiel du parc de Ueno pris dans sa dimension culturelle décrit avec précision l’Histoire du parc, le premier à avoir ouvert au Japon (mai 1876), ainsi que les sites concernés par le passeport. Se situant tous dans le même lieu, leur localisation est facile à trouver et la carte disponible sur le site ou avec le passeport vous permet de tous les situer en un coup d’œil. Dix installations sont concernées par le passeport, et non des moindres : le Musée national de Tokyo, le Musée national de la Nature et des Sciences, le Musée national de l’art occidental, le zoo de Ueno, le Jardin de Kyu-Iwasaki-tei, le Musée de Shitamachi, le Musée de Sculpture Asakura, le sanctuaire Toshogu et certaines expositions du Musée d’art métropolitain de Tokyo et du Musée Royal de Ueno.

Une course aux tampons, tels que les aiment les Japonais, est également organisée sur la base de celles qui a lieu dans les gares de train ou les stations de métro à longueur d’année. C’est une fois en possession de 7 tampons minimum disponibles dans différents sites qu’on peut récupérer un prix exclusif. Et cette année, pour marquer la première apparition publique de XiangXiang, adorable bébé panda né dans le zoo de Ueno en juin 2017 et déjà grande star au Japon, des lots relatifs à cet événement sont proposés. La couverture du passeport est d’ailleurs illustrée d’un dessin de panda. La course amène les participants à visiter d’autres endroits autour du parc : l’Université des Arts de Tokyo, le Bunka Kaikan (Metropolitan Festival Hall de Tokyo, salle de spectacles, concerts, opéras et ballets), la Bibliothèque internationale de la Littérature pour Enfants et les Archives nationales d’architecture moderne. En montrant le passeport à ces quatre endroits, on peut aussi recevoir des cartes-postales souvenirs ! De quoi allier parfaitement l’utile à l’agréable pour un coût minimum !

Informations sur le « Ueno Welcome Passport »

  • Nom : “Ueno Welcome Passport“.
  • Lieu :Parc de Ueno (上野).
  • Adresse :

Taitō, Tokyo 110-0005.

台東区、東京110-0005.

  • Accès :
  • Train : lignes Yamanote (JR) ou Keisei.
  • Métro : lignes Ginza et Hibiya ou ligne Toei Oedo (station Ueno-okachimachi).
  • Horaires du parc :

Ouvert tous les jours, 24 heures sur 24.

  • Dates de validité et de mise en vente :

Du 1er avril au 30 septembre 2018.

  • Lieux de vente :

Ueno Tourist Federation, Ecute Ueno, Asakusa Culture and Tourism Center, Matsuzakaya Department Store (Ueno), Ueno Marui, Keisei Information Center (Narita Airport), Tokyo Tourist Information Center (Tokyo Metropolitan Government Office – Shinjuku).

Wi-fi gratuit au Japon avec Japan Airlines

La compagnie aérienne d’aviation civile japonaise, Japan Airlines (JAL), vient de lancer une nouvelle campagne de promotion touristique pour le Japon. Grâce à son programme « JAL Explore Japan Wi-Fi« , chaque voyageur en possession d’un smartphone pourra se connecter au Wi-Fi gratuitement à travers le pays lors de ses vacances. Seules les personnes résidant en dehors du Japon pourront profiter de cette offre bienvenue.

Compagnie nationale japonaise créée en 1951, Japan Airlines exploite des vols internationaux et domestiques quotidiennement, autour du globe, depuis ses quatre plate-formes de correspondances aéroportuaires (ndlr hubs) que sont les aéroports de Narita, Haneda (Tokyo), Chubu (Nagoya) et du Kansai (Osaka). 161 appareils composent sa flotte commerciale qui sera bientôt complétée par des commandes importantes des nouveaux A350 réalisées auprès d’Airbus (estimation mars 2017). Membre de l’alliance One World avec American Airlines, British Airways et Iberia, entre autres, JAL jouit d’une excellente réputation de service auprès de la clientèle française et étrangère. Régulièrement, des campagnes de promotions avantageuses sont lancées à destination du marché européen avec des prix de base très attractifs selon la période et le remplissage de l’avion. Pour continuer sa séduction auprès de la clientèle internationale, JAL a lancé une application Wi-Fi, totalement gratuite, permettant de surfer sans frais supplémentaire sur le territoire nippon.

Japan Airlines offre le Wi-fi gratuit sur Terre

Disponible sous Android et iOS et développée en collaboration avec KDDI Group company Wire and Wireless (WI2), l’application « JAL Explore Japan Wi-Fi » permet à chaque voyageur au Japon de profiter de plus de 200 000 bornes Wi-Fi WI2 déployées dans tout l’archipel. Les fonctionnalités principales de cette application gratuite sont également extrêmement simples et permettent, à quiconque, de pouvoir bénéficier d’une expérience réussie. Une fois installée, la connexion Wi-Fi se fera automatiquement auprès d’une borne croisée sur son chemin de vacances. Nul besoin de se connecter manuellement, le service s’en chargera sans votre assistance. L’accès illimité à Internet sera d’une grande aide pour tous les touristes sans connexion valable à l’étranger. Le nombre conséquent de bornes Wi-fi promet un point d’accès facilité dans les zones du pays les plus visitées. La carte, consultable en ligne sur le site dédié à l’application, a le mérite supplémentaire d’être design et très pratique d’utilisation. Vous pouvez à tout moment repérer, en amont, les bornes alentour à votre lieu d’hébergement et celles éparpillées dans le prochain lieu de destination. En ce qui concerne les grandes villes, l’offre est quasiment omniprésente, ce qui vous assurera un confort d’utilisation maximale. Disponible en cinq langues (Anglais, Chinois simplifié, Chinois traditionnel, Coréen et Thaï), cette application pourrait très vite devenir un compagnon de voyage indispensable.

D’autres services gratuits avec l’application JAL

Profitant du potentiel attrait important des futurs touristes pour son application gratuite au Japon, Japan Airlines propose également du contenu et des informations supplémentaires rendant l’expérience encore plus complète. Il vous sera alors possible d’avoir accès à un guide pratique de son voyage en ligne (« Guide to Japan« ) pour explorer en profondeur le pays. Une mine d’informations variées de la zone, dans laquelle vous vous trouvez, sera consultable, sans frais, afin de profiter au maximum de son périple nippon. La publicité n’étant jamais très loin lorsqu’il s’agit de service gratuit, l’application fournira également à l’utilisateur des notifications en push pour obtenir des coupons, des remises et d’autres avantages à utiliser auprès de partenaires locaux. Dans le cas de restaurants ou de services touristiques, ces promotions ponctuelles pourraient s’avérer utiles et intéressantes, si la fréquence à laquelle on les reçoit n’est pas trop agressive. Pour achever son offre, JAL présente une page « JAL Japan Explorer Pass » proposant un Pass aérien sur ses propres vols domestiques. Complète et 100% gratuite, cette application a amplement les arguments pour séduire les futurs voyageurs ayant leur billets d’avion en poche. Une initiative à saluer.

Épicerie japonaise à Toulouse : Le guide complet pour les amateurs de cuisine nippone

person riding on bicycle

L’épicerie japonaise est bien plus qu’un simple lieu de vente de produits alimentaires ; c’est un véritable pont culturel entre le Japon et les amateurs de cuisine japonaise à travers le monde. À Toulouse, la ville est riche dans son tissu associatif franco-japonais et les commerces japonais ont pris une place importante dans le paysage toulousain, offrant aux habitants et aux visiteurs l’occasion de découvrir des saveurs authentiques made in Japan.

La montée en popularité des épiceries japonaises en France

Au cours des dernières décennies, la cuisine japonaise a gagné en popularité en France notamment grâce aux sushi ya (restaurant de poissons crus). Ce phénomène est alimenté par une fascination croissante pour les traditions culinaires japonaises, ainsi que par la reconnaissance internationale de la qualité et de la santé des aliments japonais. Les épiceries japonaises jouent un rôle en fournissant des ingrédients authentiques, très souvent difficiles à trouver ailleurs, permettant ainsi aux Français de recréer chez eux les plats qu’ils aiment.

Pourquoi choisir une épicerie japonaise à Toulouse

L’une des principales raisons pour lesquelles les gens choisissent une épicerie japonaise à Toulouse est la qualité et la diversité des produits proposés. Contrairement aux supermarchés conventionnels ou asiatiques, ces épiceries se spécialisent dans les produits typiquement japonais, allant des ingrédients de base comme le riz et les nouilles (ramen, somen, soba, udon…) aux condiments spécifiques tels que la sauce soja artisanale et le miso fermenté.
De plus, les épiceries japonaises à Toulouse offrent des conseils personnalisés, où les propriétaires sont souvent des passionnés ou des vrais Japonais qui partagent leur expertise pour aider les clients à choisir les meilleurs produits pour leurs besoins culinaires.

Les principales épiceries japonaises à Toulouse

Toulouse abrite plusieurs épiceries japonaises qui se distinguent par leur offre et leur service. Parmi les plus connues, Machi ya : une épicerie japonaise réputée pour son large choix de produits authentiques et biologiques importés directement du Japon et qui possèdent aussi la plus grande cave à saké de Toulouse.  Au petit Japon, quant à elle, est appréciée pour sa largue gamme de produits classiques et industrielsAtelier Shiawasse combine des ateliers de cuisine japonaise proche de Toulouse offrant aux clients une expérience culinaire traditionnelle avec des plats préparés à partir d’ingrédients japonais qui peuvent être acheté à l’atelier.

Produits populaires dans les épiceries japonaises à Toulouse

Les épiceries japonaises à Toulouse proposent une gamme variée de produits, répondant aux besoins des amateurs de cuisine japonaise. Les aliments de base tels que le riz, les nouilles udon et soba, ainsi que les sauces comme le soja, (maturée, non pasteurisée), le ponzu, le tamari (sans gluten) le mirin, et le vinaigre de riz sont essentiels pour toute cuisine japonaise. Les patisseries japonaises et les snacks japonais, comme les mochi, les chips au wasabi et les bonbons à base de thé vert, sont également très prisés. En outre, ces épiceries offrent des produits de saison et des spécialités régionales, tels que le saké japonais et les thés japonais rares, qui ajoutent une touche d’authenticité à toute préparation culinaire.

Comparaison avec d’autres types d’épiceries asiatiques

Toulouse est une ville cosmopolite qui abrite diverses épiceries asiatiques, mais les épiceries japonaises se distinguent par la spécificité et la qualité de leurs produits. Contrairement aux épiceries chinoises ou coréennes, les épiceries japonaises proposent des produits uniques, tels que le matcha de qualité cérémoniale, des algues spécifiques comme le nori ou le wakame, et des condiments élaborés furikake avec des techniques artisanales. Cette spécialisation les rend incontournables pour ceux qui cherchent à préparer des plats japonais authentiques.

Où trouver des épiceries japonaises à Toulouse

Les épiceries japonaises se trouvent principalement dans les quartiers fréquentés de Toulouse, où la demande pour des produits de qualité est forte.
Le centre-ville, abritent Machiya au 10 place du parlement dans le quartier des Carmes et Au Petit Japon rue de la colombette près de l’Église de St aubain des rues commerçantes animées, tandis que des festivals et foires locales proposent également des stands spécialisés en produits japonais. Comme le Toulouse Game Show, le Mega Matsuri ou Tokyo Market au Jardin de Compans Cafareli. Ces lieux sont idéals pour découvrir de nouveaux produits et échanger avec des passionnés de la culture nippone.

Conclusion

Les épiceries japonaises à Toulouse sont bien plus qu’un simple lieu d’achat ; elles sont une passerelle vers la culture japonaise. Que vous soyez un passionné de cuisine nippone ou un curieux désireux de découvrir de nouvelles saveurs, ces épiceries offrent une expérience culinaire unique qui vous permet de voyager au Japon sans quitter Toulouse. Alors n’attendez plus, explorez les épiceries japonaises de la ville et laissez-vous emporter par les délices qu’elles ont à offrir.


FAQs sur l’épicerie japonaise à Toulouse

  1. Quelles sont les épiceries japonaises les plus populaires à Toulouse ?
    • Les épiceries les plus connues incluent Machi ya, Au Petit Japon, et Japon saké.
  2. Quels produits puis-je trouver dans une épicerie japonaise à Toulouse ?
    • Vous y trouverez des aliments de base, des snacks, des condiments, et des produits bio comme le matcha, des mochi et .
  3. Les épiceries japonaises à Toulouse proposent-elles des vrais sakés japonais ?
    • Oui, ces épiceries offrent une sélection des alcools japonais, importés directement des brasseries artisanales locales et évite des grandes marques industrielles.
  4. Est-il possible de participer à des ateliers de cuisine japonaise à Toulouse ?
    • Certaines épiceries et associations culturelles proposent des ateliers de cuisine japonaise.
  5. Comment savoir si un produit est authentiquement japonais ?
    • Vérifiez les étiquettes les kanji : 日本製 signifient « fabriqué au Japon » , recherchez-les et demandez conseil au personnel de l’épicerie.
  6. Les épiceries japonaises à Toulouse vendent-elles des mochi ?
    • Oui, de nombreuses épiceries japonaises proposent une mochi attention néanmoins ils y a des mochi industriels qui viennent très souvent de Taiwan ou des glacés qui ne sont pas la recette authentique.

Le zoo de Tama à Tokyo

Le zoo de Tama (多摩動物公園, たまどうぶつこうえん, Tama doubutsu kouen), ou parc zoologique de Tama, se situe dans la préfecture de Tokyo, à un peu plus de 45 minutes du centre-ville. Il est le plus grand parc zoologique au Japon. Installé au milieu des collines à l’ouest de Tokyo, il est un lieu prisé des amateurs d’animaux exotiques, ainsi que des habitants de la région qui viennent s’y promener les jours de beau temps.

Le plus grand zoo du Japon

Moins connu que d’autres zoos de l’archipel comme celui de Tennoji à Osaka, fondé en 1915, celui de Kyoto, fondé en 1903, et surtout celui de Ueno à Tokyo, fondé en 1882, le zoo de Tama à Tokyo n’en est pas moins l’un des plus importants du Japon. Fondé en 1958, il était initialement une annexe du parc zoologique de Ueno dont il est pourtant éloigné de plus d’une vingtaine de kilomètres. Zoo urbain comme ceux de Tennoji, Kyoto ou Ueno, il se distingue par sa superficie et ses objectifs. Avec 52 hectares (129 acres), il est un des plus grands zoos en ville au monde, derrière ceux du Bronx ou de Pekin, et surclasse ceux de nombreuses capitales comme celui de Vincennes, Londres ou Moscou qui ne dépassent pas les 20 hectares. Dans un environnement forestier et à cheval sur plusieurs collines, ce zoo offre aux animaux des conditions de vie privilégiées au regard de nombreux autres établissements du même type. Les animaux sont dans des enclos qui leur permettent de se déplacer dans un élément naturel et spacieux. Avec un peu de chance, le visiteur peut ainsi voir les guépards courir ou des chevaux mongols galoper. De même, la douzaine de girafes vit au milieu de reconstitutions de cases africaines, et les tigres observent les visiteurs à flanc de colline, sur des troncs, des rochers ou au bord d’une petite rivière artificielle.

Les trois zones du parc zoologique de Tama

Contrairement à celui de Ueno, vous ne trouverez pas de panda au zoo de Tama à Tokyo. Les animaux asiatiques sont pourtant bien représentés, puisque la faune d’Asie et d’Afrique sont originellement les thèmes de ce parc zoologique japonais. En 1984, pour célébrer le jumelage entre Tokyo et la région de Nouvelle-Galles du Sud en Australie, une troisième zone, dite “australienne” a été adjointe aux deux premières, avant qu’un insectarium ne soit aussi construit. Il n’y a pas de sens de visite du zoo de Tama, et chacun est donc libre de déambuler au gré de ses sens dans le parc. Néanmoins, une fois passés l’entrée monumentale avec ses statues d’éléphant, son restaurant ou sa boutique de souvenirs, vous entrez de facto dans la zone asiatique. Trois routes s’offrent à vous : à droite, en direction de l’insectarium et de la zone africaine, en face, vers la traversée d’une partie de la zone asiatique aboutissant à la zone australienne, et à gauche, avec une montée vers le sommet de la zone asiatique. Cette dernière peut être relativement commode puisqu’elle permet ensuite de redescendre vers les différentes zones du parc zoologique. Et pour ceux qui ne veulent pas se fatiguer trop rapidement, un mini-bus fait également la navette toutes les 10 minutes, vous amenant gratuitement dans la partie des chevaux asiatiques d’où vous pouvez ensuite commencer votre descente et entamer une visite qui ne durera pas moins de quatre heures, à la découverte des animaux du zoo de Tama !

Tarifs et accès au zoo de Tama à Tokyo

  • Adresse :

Tokyo-to, Hino-shi, 7-1-1, Hodokubo

  • Accès :

En train, ligne Keio ( station Tama Dobutsu Koen ), ou ligne Odakyu jusqu’à Tama Center et monorail (station Tama Dobutsu Koen)

  • Ouverture :

De 9h30 à 17 h, fermé tous le mercredis et du 29 décembre au 1er janvier.

  • Prix :

Adultes (16-64) : 600 yens

Seniors (65+) : 300 yens

Étudiants (13-15) : 200 yens

Enfants (0-12) : Gratuit

  • Autres informations :
  • L’entrée est gratuite les 4 et 5 mai ainsi que le 1er octobre.
  • L’entrée est gratuite pour les personnes handicapées et un accompagnateur.
  • 20% de réduction sont offerts aux titulaires d’une “Welcome Card” de l’Office du Tourisme japonais.

Visa pour le Japon

Faut-il un visa pour le Japon ? Comment obtenir son visa pour Tokyo, Osaka, Nagoya, Fukuoka ou une autre ville du Japon ? Quel type de visa faut-il pour le Japon ?

Des questions qui restent parfois sans réponse tant les domaines et les possibilités sont variés. Pour obtenir un visa au Japon (visa working holiday, visa travail, visa d’époux, etc.), il faut bien connaître les visas proposés par les services d’immigration japonais, mais ce n’est pas la seule chose importante. En effet, il vous faudra dans un premier temps avoir un projet personnel, un projet professionnel ou une raison légitime qui fera suivre votre demande de visa. Il est donc important de mettre les choses dans le bon ordre, avant d’entamer vos démarches, afin que votre demande puisse correspondre à vos attentes ou à vos ambitions.

Afin que vous puissiez y voir plus clair, nous avons regroupé, et mettons à votre disposition les éléments, en français, que vous pouvez retrouver dans d’autres langues étrangères sur le site officiel du bureau de l’immigration du Japon (Immigration Office of Japan). Ces indications concernant le visa pour le Japon vous sont fournies à titre indicatif et ne remplacent en aucun cas les documents, sources et mises à jour du bureau de l’immigration japonais ou l’ambassade de votre pays au Japon. Nous vous invitons à prendre contact avec les services compétents dans le cas où vous souhaiteriez avoir plus d’informations concernant vos démarches et votre demande de visa pour le Japon.

Les visas pour le Japon

Afin de recevoir l’autorisation d’entrer sur le territoire japonais, il peut parfois être obligatoire de faire une demande de visa pour le Japon auprès de l’ambassade du Japon de votre pays. Nous vous présentons ici plusieurs visas pour que vous puissiez vous faire une idée de vos possibilités quant à vos projets au Japon. Selon votre situation, vous pouvez obtenir différents types de visas. C’est pourquoi nous vous conseillons dans un premier temps de décider clairement de la raison de votre séjour. Ensuite, rendez-vous sur le site de l’ambassade du Japon de votre pays et du Ministère des affaires étrangères japonais (en anglais) pour avoir plus de détails concernant les différents visas que vous pouvez demander. Si malgré tous vos efforts vous ne parvenez pas à trouver un visa pour le Japon qui pourrait correspondre à votre situation, nous vous invitons à contacter par e-mail (en anglais ou en japonais) le bureau d’immigration japonais en leur expliquant bien votre situation.

Faut-il un visa pour le Japon ? Les titulaires d’un passeport français en cours de validité possédant un billet d’avion aller-retour peuvent séjourner sans visa au Japon s’ils voyagent pour une période de moins de 90 jours. Cette autorisation est valable pour les personnes majeures et mineures et ne permet pas d’y exercer une activité rémunérée.

L’exemption de visa concerne :

  1. les voyages touristiques
  2. les transits
  3. les visites à la famille et aux amis
  4. les voyages d’affaires (négociations, études de marché, rencontres professionnelles, etc…)
  5. les stages non rémunérés
  6. les voyages d’études ou scolaires
  7. les visite-inspections
  8. les participations à des colloques ou à des conférences
  9. les tournages de reportages journalistiques ou de documentaires destinés à être diffusés en France
  10. les concours amateurs
  11. le passage d’examens d’entrée à l’université
  12. les démarches à effectuer en vue d’un mariage au Japon
  13. les séjours pour raison médicale

Visa Étudiant (留学 = Student)

Le visa “étudiant”, pour les étudiants dont le séjour est supérieur à 90 jours, est destiné aux personnes souhaitant effectuer des études de longue durée au Japon. Le demandeur de ce visa doit trouver un établissement scolaire au Japon et obtenir un COE (Certificate of Eligibility) pour pouvoir bénéficier de ce visa.

Exemples de bénéficiaires

  1. Élève d’une école de langue japonaise
  2. Élève d’une université

Période de validité

  1. 4 ans / 4 ans et 3 mois
  2. 3 ans / 3 ans et 3 mois
  3. 2 ans / 2 ans et 3 mois
  4. 1 an / 1 an et 3 mois
  5. 6 mois
  6. 3 mois

Visa Activités culturelles (文化活動 = Cultural activities)

Le visa “activités culturelles” est destiné aux personnes souhaitant effectuer un séjour supérieur à 90 jours au Japon afin d’acquérir un savoir-faire japonais tel que la Cérémonie du thé, les arts martiaux, la poterie, le Shamisen, etc. Les personnes souhaitant bénéficer de ce visa doivent trouver un professeur qualifié au Japon et obtenir un COE (Certificate of Eligibility).

Exemples de bénéficiaires

  1. Élève d’une école de Shamisen
  2. Élève d’une école de Judo

Période de validité

  1. 3 ans
  2. 1 an
  3. 3 mois

Visa Stage (研修 = Trainee)

Le visa “stage” ou “stage de longue durée” est destiné aux étudiants devant effectuer un stage au Japon supérieur à 90 jours et dans le cadre de leurs études. Les étudiants devant effectuer un stage rémunéré inférieur à 90 jours au Japon sont également concernés par cette procédure. Les personnes souhaitant faire un stage non obligatoire dans le cadre de leurs études doivent obtenir un COE (Certificate of Eligibility) pour pouvoir bénéficier de ce visa.

Exemples de bénéficiaires

  1. Stagiaire

Période de validité

  1. 1 an
  2. 6 mois
  3. 3 mois

Visa Activités particulières (特定活動 = Designated activities)

Working Holiday Visa / Visa Vacances-Travail (PVT, VVT, WHV) Le « visa vacances-travail » ou « working holiday visa » est destiné aux personnes majeures âgées de 18 à 30 ans dont l’objectif premier doit être le tourisme. Ce visa vous permet de séjourner au Japon pour une période d’un an maximum tout en percevant des revenus limités. Pour déposer votre dossier rapidement, suivez simplement toutes les étapes de notre article « Visa vacances-travail pour le Japon ».

Exemples de bénéficiaires

  1. Personnel domestique d’un diplomate
  2. Personne souhaitant voyager avec un visa vacances-travail
  3. Infirmier avec accord de partenariat économique

Période de validité:

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 6 mois
  5. 3 mois
  6. Période particulière définie par le Ministère de la justice (moins de 5 ans)

Visa Rapprochement familial (家族滞在 = Dependent)

Le visa “rapprochement familial” est destiné aux personnes mariées dont le conjoint doit effectuer un long séjour au Japon, ainsi qu’à leurs enfants. Les couples pacsés ne peuvent pas bénéficier de ce visa car le Pacs est un contrat d’union civil de droit français qui n’est pas reconnu par les autorités japonaises. Si vous êtes dans cette situation, nous vous conseillons de contacter le bureau d’immigration japonais.

Exemples de bénéficiaires

  1. Époux
  2. Enfant dépendant d’un résident étranger

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 4 ans / 4 ans et 3 mois
  3. 3 ans / 3 ans et 3 mois
  4. 2 ans / 2 ans et 3 mois
  5. 1 an / 1 an et 3 mois
  6. 6 mois
  7. 3 mois

Visa Conjoint ou descendant de Japonais (日本人の配偶者等 = Spouse or child of Japanese national)

Le visa “conjoint ou descendant de Japonais” est destiné aux personnes mariées avec un ressortissant japonais souhaitant vivre au Japon durablement. Les couples pacsés ne peuvent pas bénéficier de ce visa car le Pacs est un contrat d’union civil de droit français qui n’est pas reconnu par les autorités japonaises. Si vous êtes dans cette situation, nous vous conseillons de contacter le bureau d’immigration japonais. Ce visa concerne également les personnes ayant un parent japonais mais ne possédant pas la nationalité japonaise.

Exemples de bénéficiaires

  1. Époux
  2. Enfant biologique ou adopté d’un Japonais

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 6 mois

Autres visas pour le Japon

Visa Diplomatique (外交 = Diplomat)

Exemples de bénéficiaires

  1. Ambassadeur
  2. Ministre
  3. Membre délégué consulaire d’un gouvernement étranger

Période de validité

  1. Pendant la durée des activités diplomatiques

Visa Officiel (公用 = Official)

Exemples de bénéficiaires

  • Employé d’une Ambassade
  • Employé d’un consulat d’un gouvernement étranger

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois
  5. 30 jours
  6. 15 jours

Visa Professeur (教授 = Professor)

Exemples de bénéficiaires

  1. Professeur dans une université au Japon

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Artiste (芸術 = Artist)

Exemples de bénéficiaires

  1. Compositeur
  2. Artiste
  3. Écrivain

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Activités religieuses (宗教 = Religious activities)

Exemples de bénéficiaires

  1. Missionnaire étranger

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Journaliste (報道 = Journalist)

Exemples de bénéficiaires

  1. Reporter
  2. Photographe de presse étrangère

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Compétences professionnelles (高度専門職 = Highly skilled professional)

Exemples de bénéficiaires

Période de validité

  1. 5 ans
  2. Autre période indéfinie

Visa Business manager / Directeur commercial (経営・管理 = Business Manager)

Exemples de bénéficiaires

  1. Directeur
  2. Responsable d’une société

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 4 mois
  5. 3 mois

Visa Services juridiques et comptables (法律・会計業務 = Legal / accounting services)

Exemples de bénéficiaires

  1. Avocat
  2. Comptable
  3. Notaire

Période de validité

  1. 5ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Services médicaux (医療 = Medical services)

Exemples de bénéficiaires

  1. Médecin
  2. Dentiste
  3. Infirmier

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Chercheur (研究 = Researcher)

Exemples de bénéficiaires

  1. Chercheur dans un institut gouvernemental

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Enseignant (教育 = Instructor)

Exemples de bénéficiaires

  1. Enseignant de langues étrangères

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Ingénieur / spécialiste en sciences humaines / affaires internationales (技術・人文知識・国際業務 = Engineer / specialist in humanities / international services)

Exemples de bénéficiaires

  1. Ingénieur
  2. interprète
  3. Designer
  4. Professeur de langues au sein d’une société privée
  5. Spécialiste en marketing

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Transfert intra-entreprise (企業内転勤 = Intra-company transferee)

Exemples de bénéficiaires

  1. Personne mutée d’une société située à l’étranger

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Industrie du spectacle (興行 = Entertainer)

Exemples de bénéficiaires

  1. Acteur
  2. Chanteur
  3. Danseur
  4. Athlète

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Compétences techniques (技能 = Skilled labor)

Exemples de bénéficiaires

  1. Chef d’une cuisine étrangère
  2. Pilote d’avions
  3. Artisan de métaux précieux

Période de validité

  1. 5 ans
  2. 3 ans
  3. 1 an
  4. 3 mois

Visa Séjour à court terme (短期滞在 = Temporary visitor)

Voyager au Japon: choisir son téléphone et une carte SIM

Avoir la possibilité d’utiliser un téléphone portable, lors d’un voyage au Japon, est un atout pratique et rassurant pour vivre pleinement l’expérience d’une aventure réussie. Depuis plusieurs années, le marché de la téléphonie et des cartes SIM pour les touristes au Japon s’est véritablement développé, offrant un vaste choix à toute personne qui souhaite se connecter sans souci durant son voyage. La décision n’est d’ailleurs pas toujours évidente à prendre et on peut vite se perdre dans les différentes solutions suggérées. Nous vous proposons un aperçu, précis et clair, des options de téléphonie et de cartes SIM pour les voyageurs de moins de trois mois au pays du Soleil-Levant, sans l’exhaustivité confuse que l’on peut retrouver sur Internet ou dans un magasin généraliste.

Les smartphones au Japon pour les voyageurs

Les téléphones (smartphones) sans engagement

Bien qu’il existe la solution des pocket Wi-fi, les téléphones portables possèdent plusieurs avantages intéressants pour la réussite d’un séjour en terre nippone. La compagnie d’un smartphone connecté rassure, surtout lorsque le périple sort des sentiers battus. Vous pouvez ainsi acheter, dans les magasins électroniques du Japon, un téléphone portable neuf, sans carte SIM, obligation d’abonnement et sans engagement imposé. Une fois dans le rayon de téléphonie, de très nombreux choix s’offriront à vous. Il vous faudra impérativement vérifier que le téléphone souhaité soit « Free SIM« , ce qui est souvent explicité au niveau de la signalisation. En règle générale, un rayon est dédié à ce type de téléphone. Que ce soit dans un magasin Bic Camera ou Yodobashi Camera, des smartphones sont accessibles dès 10 000 yens environ. Pour que le confort soit satisfaisant, que l’autonomie soit de bonne facture et que la compatibilité des cartes SIM soit optimale, il sera toujours conseillé de cibler un téléphone aux alentours de 20 000 yens. Les marques internationales, comme Asus et Huawei, permettent une utilisation au Japon, en France et partout dans le monde.

Puisque les cartes SIM insérées plus tard seront d’opérateurs différents, les étiquettes informatives de chaque portable, affichées en rayon, vous indiqueront les exemples d’opérateurs compatibles avec le produit. Chaque smartphone, proposé à la vente, offre la possibilité d’insérer une ou deux cartes SIM. Cette information a véritablement une importance pour les achats de ces dernières, car différentes combinaisons sont possibles pour que la facture soit adaptée à votre budget. Nous vous suggérons également de prendre connaissance de la taille de la carte SIM que votre téléphone pourra accepter. Il existe, aujourd’hui, trois sortes de cartes SIM : la micro, la nano et la standard. L’option d’un téléphone à deux cartes SIM est un atout pour partager deux forfaits et ainsi réduire les coûts lors d’un long voyage, ou simplement pour pouvoir insérer votre carte SIM français et votre carte SIM japonaise dans un même smartphone.

Téléphone sans engagement: le récapitulatif

1. Se rendre dans le rayon des téléphones « Free SIM« .

2. Vérifier les informations cruciales comme l’ancienneté du système d’exploitation, compatibilité des opérateurs, taille des cartes SIM acceptées.

3. Privilégier une marque internationale reconnue

4. Avoir en possession votre passeport et une carte bleu(Visa ou American Express de préférence). Cela n’a rien d’obligatoire mais chaque expérience est différente et ce conseil vous permettra d’être paré à toutes éventualités.

Utilisation de votre téléphone portable actuel au Japon

Une autre option encore plus économique est possible, mais elle comprend un risque d’incompatibilité important qu’il est indispensable de connaître. Votre smartphone français peut ainsi se transformer en support de carte SIM japonaise pour vous permettre de vous connecter lors de votre séjour au Japon. Les téléphones, achetés via un opérateur en France, sont simlockés, c’est à dire qu’il est impossible d’utiliser une autre carte SIM que celle de l’entreprise avec qui vous traitez. Sachez que le désimlockage est un procédé légal et exigible par le consommateur auprès de son opérateur. Cette opération, encadrée par une procédure de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) est à réaliser directement par téléphone via le service client de votre opérateur. Seules certaines conditions sont imposées comme celle d’avoir écoulé un minimum de six mois de sa période d’engagement.

Une fois cette démarche réalisée, votre téléphone devient alors désimlocké. Il est prêt à recevoir une carte SIM étrangère lors de votre voyage. Cette manipulation comporte malheureusement un risque particulier : l’incompatibilité. Certaines marques de carte SIM fonctionneront, d’autres non. Il est malheureusement impossible d’acter sur la réussite assurée de cette opération. Le risque en vaut quand même la chandelle, car le prix d’une carte SIM seule est très abordable et vous permet de gérer votre forfait data comme bon vous semble, sans devoir passer par la case achat d’un nouveau portable en magasin. Il existe également des solutions pour utiliser votre propre téléphone portable avec le Wi-fi gratuit au Japon !

Mobile français au Japon : le récapitulatif

1. Désimlockage: Demander à votre opérateur de désimlocker votre téléphone portable.

2. Dimansion du port de carte SIM : Vérifier la taille de(s) port(s) de carte SIM de votre téléphone portable.

3. Un smartphone international : Privilégier une marque de téléphone mobile populaire, d’une entreprise internationale, ayant pignon sur rue.

Compatibilité des cartes SIM japonaises avec les smartphones Free SIM et désimlockés

Dans tous les cas, retenez bien que la compatibilité entre les smartphones, quel que soit le fournisseur, et les cartes SIM japonaises, ne peut être assurée à 100 % quand elles ne sont pas vendues dans le cadre d’un engagement, d’un accord ou d’un partenariat entre le fabricant et l’opérateur téléphonique. Il ne peut jamais y avoir de certitude à ce sujet et c’est pour cela que les vendeurs en magasin ne pourront pas, dans la plupart des cas, vous assurer la compatibilité. Mieux vaut donc être conscient de cela et peut-être favoriser les grandes marques internationales afin de minimiser les risques d’incompatibilité.

Les SIM mobile pour les voyageurs au Japon

Une fois que vous aurez fait le choix définitif de téléphone portable, il ne vous restera plus qu’à choisir la SIM mobile la plus adaptée à vos besoins de voyage. Ces cartes vous donneront un accès à internet sans inclure de communication téléphonique ou de SMS. L’opulence des offres étant colossale (une simple recherche Internet avec les bons mots clés vous le prouvera), nous vous proposons une sélection élémentaire qui facilitera vos démarches sans vous soucier de complications diverses, surtout si la communication en anglais est un frein. Le système de SIM mobile est très simple : une fois le choix de la SIM validé, la compatibilité de taille avec votre Smartphone vérifiée et l’achat effectué, il vous suffira simplement de l’insérer dans le port du portable. Comme le forfait inclus dans la carte ne peut être dépassé, la connexion se fera l’esprit tranquille. Les magasins Bic Camera proposent de nombreuses cartes SIM pour les touristes, avec un choix important de prix et de données, la carte officielle du voyage « Japan Travel SIM » étant l’option facile et rassurante par excellence. Pensez également à utiliser le Wifi gratuit disponible à certains endroits tels que les aéroports, magasins, gares, restaurants, fast-food, etc, afin d’économiser votre forfait !

Japan Travel SIM chez BIC CAMERA : validité de 30 jours ou 3 mois

Il existe deux types de cartes SIM « Japan Travel SIM », disponibles en magasin. La première est valable 30 jours, a une capacité de 1 GIGA de données Internet et coûte 2500 yens environ (les prix peuvent varier selon les magasins). Pour 2 GIGA de données Internet et une validité de trois mois (la limite du visa de tourisme), il existe une autre carte qui vous en coûtera environ 4000 yens. Pour téléphoner et rédiger des messages, les applications gratuites, Line et Skype, seront des ajouts bienvenus pour compléter votre offre Internet. Le gros avantage de ces cartes est qu’elles sont rechargeables, ce qui signifie que vous n’aurez pas à en racheter une si vous veniez à dépasser le nombre de GIGA alloué. Surnommées « Get extra datas« , elles sont visibles sur le site et vont de 500 MO (1500 yens environ) à 2 GIGA (3200 yens environ). Avec en plus un service client en anglais et des prix abordables, il n’y a pas de mauvaise surprise avec cette carte.

Prepaid Biglobe Ninja SIM : validité d’un mois

Le site « Prepaid Biglobe Ninja SIM » « propose trois types de cartes qui s’adaptent à vos besoins mais qui sont toutes valables un mois, sans possibilité de recharge. La première coûte 2000 yens environ pour une capacité de 1 GIGA, la seconde 4900 yens pour 3 GIGA et la troisième 7700 yens pour 7 GIGA. Elles sont disponibles via le site ou dans certaines boutiques dont vous avez la liste par préfecture sur le même site. Des distributeurs se trouvent également dans les aéroports où vous pourrez dès votre arrivée vous renseigner et obtenir la carte la mieux adaptée à vos besoins.

B Mobile Visitor SIM : validité de 21 jours

Cette carte est disponible dans certains magasins BIC Camera, Yodobashi Camera et Eon dont la liste se trouve sur le site de B Mobile. La carte coûte environ 3500 yens et comprend 5 GIGA de données pour une durée de validité de 21 jours, mais la recharge est impossible. Si donc vous prévoyez trois semaines pour visiter le Japon, cette carte pourrait convenir à vos besoins de connexion à Internet (pas d’appels ni de messages SMS).

Bic Mobile One Prepaid Sim for Japan : validité 7 jours

Cette carte qui coûte 3000 yens environ est également disponible dans les magasins BIC Camera. Elle comprend un forfait de données de 100 MO par jour et elle est valable pour une durée totale de sept jours. Là encore, il n’y a pas de possibilité de recharge ni de coups de téléphone ou de message SMS. Elle ne permet pas les appels téléphoniques ni l’envoi de messages SMS mais elle est parfaite pour les séjours de courte durée.

Conseils pratiques pour bien choisir votre carte SIM japonaise

  • Vérifier les réglages de vos applications et de vos données mobiles pour ainsi éviter la surconsommation de données précieuses.
  • Vous pouvez acheter les cartes SIM en magasin, les commander en ligne pour certaines mais également les retrouver directement à l’aéroport aux stands dédiés ou dans des distributeurs automatiques. Attention tout de même aux atterrissages tardifs.
  • En magasin, il est conseillé d’avoir son passeport et une carte bleue (Visa par exemple) avec soi.
  • Souvent ignorées, les cabines téléphoniques peuvent être un allié de choix selon le besoin. Les pièces de 10 et 100 yens sont acceptées (la monnaie n’est pas rendue sur 100 yens). Sachez également que les appels de secours sont gratuits. 

La Saint-Valentin au Japon: amour et chocolat !

La Saint-Valentin est célébrée au Japon tous les 14 février, comme dans la plupart des pays. La tradition, importée à la fin des années 50, a une origine incertaine. Elle a d’abord suscité peu d’intérêt, parce que trop éloignée de la culture japonaise, avant de s’installer petit à petit pour devenir une date importante sur le calendrier des Japonais. Mais, alors qu’elle ne s’adresse normalement qu’aux gens en couple, les Japonais ont détourné le sens originel pour associer le plus de monde possible à l’événement, célibataire compris. C’est une fonction sociale qu’apporte la fête de l’amour au Japon, et celle-ci s’allie à merveille avec le côté commercial de l’événement, surtout avec l’autre originalité japonaise du “White Day”.

La fête des amoureux le 14 février au Japon

La fête du chocolat : un cadeau pour l’homme seulement !

Quand arrive le 14 février, il est de coutume chez nous de passer du temps avec l’être cher et de s’échanger des cadeaux. Les fleurs sont de mise et le cadre idéal pour une soirée romantique est le restaurant. Mais ce n’est pas la logique ni le “programme” qui s’appliquent dans la société japonaise. En effet, pour la Saint-Valentin, il n’y a pas de réciprocité dans l’échange des cadeaux et seule la femme en offre un à son compagnon ! Et pas n’importe quel cadeau puisque la Saint-Valentin est au Japon la fête du chocolat. Considéré comme un produit de luxe pendant l’après-guerre, lorsque la tradition est arrivée au Japon, c’est une promotion et une publicité d’un confiseur qui l’aurait placé comme symbole de la fête, devant la fleur qui représente l’amour passionnel. C’est une sacrée aubaine pour les chocolatiers qui réaliseraient durant cette période entre 15 et 20 % de leurs ventes annuelles. Les boîtes de chocolat envahissent en effet les boutiques dès le mois de janvier, avec toutes sortes de décorations kawaii, et les industriels rivalisent d’ingéniosité pour proposer les offres les plus alléchantes à leurs clientes en recherche d’originalité. Les marques et les expressions ou phrases en français sont d’ailleurs à l’honneur pour cette fête, en symbole du romantisme et de la délicatesse “à la française”, en même temps que de son savoir-faire en matière gastronomique. Si l’amoureuse est également une fine cuisinière, toute confection de sa part sera encore plus appréciée car faisant preuve d’originalité et venant du cœur. L’homme en retour n’offre rien et il n’y a pas plus de rendez-vous au restaurant que les autres jours.

La fonction sociale de la fête de l’Amour pour les Japonais

Il est une autre originalité de la Saint-Valentin qui réside dans la diversité des personnes destinées à recevoir du chocolat et dans la volonté affichée du geste : entretenir une relation ! Et chacun de ces cadeaux a son propre nom. En effet, ces dames ou demoiselles, en plus de remettre des chocolats à leur compagnon si elles en ont un (le Honmei Choco ou “chocolats du favori”), peuvent également en offrir aux hommes de leur entourage. Cela pourra être le Tomo Choco ou “chocolat de l’amitié”, un cadeau fait pour entretenir les bonnes relations avec ses amis. Cela pourra être aussi le Giri Choco, qui se fait cette fois en milieu professionnel et qui peut avoir deux significations. S’il se fait par courtoisie, il désigne celui que les femmes offrent aux collègues qu’elles apprécient particulièrement. S’il se fait par obligation, il désigne alors celui que les femmes font dans le simple but d’entretenir une bonne entente au travail. Cela s’applique également pour le patron. Ces chocolats sont donc destinés à des hommes mariés, en couple ou célibataires, et qui peuvent mesurer par là leur côte de popularité auprès de la gent féminine de leur entreprise. Enfin, à côté du Jibun Choco, qui consiste à s’offrir à soi-même du bon chocolat, et des cadeaux qui se font au sein de la famille, une autre catégorie de cadeaux concerne celui qui permet aux jeunes filles ou femmes de déclarer leurs sentiments à l’élu de leur cœur. Les garçons qui rencontrent un grand succès auprès des filles de leur école peuvent ainsi rentrer chez eux le soir de la Saint-Valentin avec le sac rempli de petits coffrets de chocolat. Le cadeau est alors sans équivoque et, comme dans tous les cas cités, attend une réponse en retour, qui n’intervient qu’un mois plus tard lors du “White Day“.

Le White Day, pendant de la Saint-Valentin au masculin

Le cadeau de l’homme en retour aux chocolats de la femme

Le White Day intervient exactement un mois après la Saint-Valentin, le 14 mars. Le “Jour blanc” a été initié à la fin des années 70 par l’Association Nationale des Confections Industrielles qui a vu qu’il y avait une belle campagne commerciale à faire avec les cadeaux de retour, marshmallows ou chocolat blanc pour commencer, et a déposé l’appellation en 1980. Le White Day marque donc la date à laquelle les hommes qui ont reçu des chocolats de leur épouse, compagne, amie ou collègue de travail, doivent, par souci d’équité, faire un cadeau en retour. Pour cette raison, certains hommes n’aiment pas recevoir de chocolat le jour de la Saint-Valentin. En effet, ils vont d’abord devoir faire un cadeau en retour, mais celui-ci devra être d’une valeur jusqu’à trois fois supérieure à celle du présent qu’ils ont reçu. Les fleurs ne font toujours pas partie des cadeaux les plus représentés mais la lingerie, les bijoux, les vêtements, sacs ou accessoires, les confiseries, gâteaux ou chocolats, encore et toujours eux, font partie des présents que ces messieurs font à celles qui ont eu, un mois auparavant, une petite attention pour eux. Et suivant la tradition, le cadeau de l’homme doit être blanc. La couleur aurait été choisie en référence au sucre comme ingrédient principal des confiseries et parce que c’est la couleur de la pureté. La Saint-Valentin peut donc être utilisée par certaines femmes dans l’espoir de voir leur petit coffret de chocolat se transformer en retour en un cadeau d’une valeur plus importante. Reste que, pour trouver un cadeau qui leur convienne, les hommes doivent connaître un minimum leurs goûts. Le large choix que leur proposent les commerçants, qui eux ne manquent pas d’idées, peut vite être un casse-tête, et un bon moyen de casser sa tirelire !

La signification de certains cadeaux remis lors du « Jour Blanc »

Pour ne pas avoir à faire de cadeau en retour, certains hommes vont même jusqu’à refuser poliment le cadeau qui leur est fait le jour de la Saint-Valentin. Mais s’ils acceptent le cadeau, ils doivent jouer le jeu jusqu’au bout et accepter les règles comme une obligation d’ordre moral. Si le Giri Choco ne porte pas à confusion puisque fait dans un milieu professionnel, les cadeaux offerts pour déclarer sa flamme sont faits dans l’attente d’une réponse. Et parmi les cadeaux que les hommes choisissent en retour, certains peuvent avoir une signification. L’absence de cadeau d’abord est sans équivoque : les sentiments que la femme a pour l’homme à qui elle a fait le cadeau ne sont pas réciproques. Néanmoins, mieux vaut peut-être ne rien recevoir plutôt qu’avoir des marshmallows en retour car, plus que l’indifférence, ils signifient que l’homme n’aime pas la femme qui lui a offert les chocolats. Recevoir des cookies a un autre sens mais qui ne va pas non plus dans celui souhaité par la femme puisque l’homme exprime par là ses bons sentiments amicaux, et rien de plus. Il ne faut donc pas s’attendre à plus de romance de la part d’un homme qui a fait ce présent. Enfin, les bonbons semblent être au Japon le cadeau choisi par les hommes pour dire aux femmes qui leur ont offert des chocolats qu’ils partagent les mêmes sentiments et qu’une relation amoureuse peut commencer dès à présent. Les adolescents ont adopté une autre pratique : le garçon peut offrir ce jour-là un ruban blanc à la fille qu’il a choisi, même si celle-ci ne lui avait pas donné de chocolats. À la fin de la journée, si le nœud a été noué au poignet, aux cheveux ou sur le sac, cela veut dire que les sentiments sont également partagés.

Fête très originale et détournée de façon spécifique par les Japonais, avec des règles plus ou moins établies, la Saint-Valentin reste une fête très commerciale. La véritable fête des amoureux se situerait au Japon quelques semaines plus tôt. Autre tradition occidentale détournée par le peuple nippon, le réveillon de Noël est privilégié par les couples pour se retrouver en rendez-vous galant, aller au restaurant et au karaoké, loin de nos considérations traditionnelles, pour partager de bons moments en amoureux.

Un vol pas cher aller-retour pour le Japon

Venir au Japon avec un billet d’avion pour un vol aller-retour le moins cher possible, c’est le souhait de beaucoup de gens. Et contrairement à ce que peuvent en penser certain(e)s, ce rêve est devenu accessible. S’il fallait passer avant l’avènement d’Internet par des agences de voyages, “la Toile” a permis à une multitude d’entreprises de s’implanter sur le même marché en proposant une large sélection de billets d’avions vers les aéroports japonais “low cost”, c’est-à-dire à des prix accessibles. Et qui dit grosse concurrence dit aussi possibilité d’offres intéressantes mais surtout choix commercial immense et donc difficultés pour prendre la bonne décision. À moins que vous ne tombiez immédiatement sur l’offre qui correspond parfaitement à ce que vous recherchez en matière de compagnie, de budget et de disponibilités, la recherche du billet “parfait” peut être très longue. Il existe tellement de critères qui entrent en jeu, comme le moment auquel vous faites votre réservation par rapport à la date du départ, que nous ne saurions par cet article vous garantir les meilleurs prix du marché. Il n’y a de plus pas de recette miracle pour savoir quel est le bon moment pour réserver. Néanmoins, voici quelques pistes qui devraient pouvoir vous aider à trouver un billet aller-retour pour le Japon en-dessous de 700 euros afin de bien calculer votre budget et d’organiser dans les meilleures conditions votre futur voyage au pays du soleil levant !

Les comparateurs de vols pour un voyage abordable vers le Japon

Les comparateurs de vols

La première solution consiste à faire confiance à un comparateur de vols. Il sont très nombreux sur Internet et tous jouent sur les mêmes pratiques de tarification qui consistent à adapter les prix en permanence en fonction de l’offre et de la demande, du moment et du contexte. Très faciles d’accès et disponibles en plusieurs langues, vous n’avez bien souvent qu’à indiquer les villes de départ et d’arrivée, les dates et le nombre de personnes. D’autres filtres peuvent être adjoints à votre recherche pour cibler encore plus le billet de vos rêves, même si ces critères personnalisés serviront aussi aux entreprises à mieux cerner vos besoins. Cela concerne la durée, la compagnie, le nombre d’escales, l’heure de départ, l’aéroport d’arrivée, la durée souhaitée du voyage… Certains comparateurs offrent une panoplie de prix selon que vos dates soient plus ou moins flexibles. Et en matière de billets d’avion et de recherche sur Internet, la flexibilité est primordiale et peut vous faire économiser de l’argent tant les prix peuvent évoluer d’un jour à l’autre. Si vous le pouvez, n’hésitez donc pas à rechercher des billets sur plusieurs dates. Changer d’aéroport peut vous faire également économiser de l’argent si vous parvenez à vous organiser en fonction. Par exemple, un vol aller-retour Tokyo-Marseille est plus cher qu’un Tokyo-Paris. Reste après à joindre les deux plus grandes villes françaises et des solutions abordables existent pour cela. A vous ensuite de bien étudier toutes les possibilités et voir si le temps passé dans les transports vaut l’économie réalisée pour un tel voyage.

Les comparateurs de comparateurs de prix

Il existe également à côté de ces sites qui comparent les prix proposés par différentes compagnies aériennes aux dates que vous choisissez d’autres sites qui alignent les offres de ces comparateurs et les comparent à leur tour. Attention toutefois, tous les prix affichés sont ceux trouvés au moment de la recherche. Un rafraîchissement de la page peut faire augmenter le prix, et celui-ci ne sera peut-être pas le même si vous revenez le lendemain ou même quelques heures plus tard. De plus, avant d’arriver à la section paiement, d’autres options auront pu vous être proposées, comme une location de voiture, d’un hôtel, un enregistrement prioritaire ou une alerte par mail, la principale restant celle de l’assurance (annulation, retard, bagages) qu’il vous faudra bien étudier. Avec en plus les frais de dossiers qui s’ajoutent souvent avant d’arriver à la section “paiement” et qui gonflent la note finale, vous pouvez vous retrouver à plusieurs dizaines d’euros du prix initial que vous avez sélectionné. En vous y prenant plusieurs mois à l’avance, vous pourrez néanmoins trouver des billets intéressants et partir en vacances en ayant déjà économisé de l’argent sur votre budget. Attention aussi, ces sites n’assurent pas toujours le service client dont vous pourriez avoir besoin en cas de problème. C’est un risque contre lequel une bonne assurance devrait pouvoir vous garantir. L’avantage de tout ceci est quand même d’avoir accès à un large choix de prix avec parfois des compagnies aériennes réputées plus chères en temps normal.

Les compagnies aériennes

À côté de ces comparateurs de prix qui vous proposent tous de vous garantir les meilleurs prix du marché se trouvent évidemment les sites des principaux intéressés en matière de vols et de billets d’avions, les compagnies aériennes. Elles sont extrêmement nombreuses à travers le monde et ont chacune leurs offres. L’avantage de passer par les compagnies est que vous traitez directement avec elles sans passer par un intermédiaire et que, en cas de souci, le service client sera plus à même de vous répondre, ce qui n’est pas forcément le cas avec les sociétés intermédiaires. L’autre avantage est que, comme dans beaucoup de domaines, vous pouvez devenir membre, abonné ou privilégié par rapport à un programme de fidélité qui devrait vous donner droit, après plusieurs voyages avec elle, à des avantages, sous forme de miles par exemple, qui pourront se transformer à terme en voyages à coût réduit. Rien ne vous empêche également d’aller traiter directement avec la compagnie une fois que vous avez repéré un prix intéressant sur l’un des comparateurs, même si le prix affiché sur le site de celle-ci sera généralement plus élevé. Mais dans tous les cas, les mêmes remarques que celles posées dans les deux paragraphes précédents s’appliquent, à savoir qu’il faudra jouer sur la flexibilité pour essayer de grappiller quelques euros, et ne pas trop attendre pour acheter le billet qui vous a tapé à l’œil. Les prix ne sont valables qu’au moment de leur affichage et ils peuvent vite évoluer dans le domaine du transport aérien. C’est une notion à toujours garder à l’esprit, quel que soit le moyen utilisé pour réserver son billet !

Exemples de comparateurs pour un vol vers Tokyo

Google Flights

“Google Flights” ou sa version française “Google Vols” est un comparateur qui fonctionne de la même façon que les autres. Le géant américain Google a mis en place ce service en 2011 aux États-Unis et, s’il s’adressait principalement au public américain à ses débuts, il est désormais une sorte de référence en la matière. La flexibilité est toujours de mise lorsque vous recherchez le billet au meilleur prix, ce qui signifie que vous pouvez parfois économiser quelques précieux yens si vous pouvez déplacer votre départ et/ou votre arrivée d’un ou deux jours. De même, les avions et aéroports étant généralement plus fréquentés le week-end, et encore plus pendant les vacances, une recherche sur des jours en-dehors de ces périodes pourra là aussi faire apparaître des résultats plus intéressants. Mais “Google Flights” propose également une flexibilité au niveau de l’aéroport à proximité de celui que vous cherchez à rejoindre. Par exemple, pour rester avec le cas de figure précédent, atterrir à Nice plutôt qu’à Marseille vous fera généralement économiser de l’argent, encore faut-il trouver une solution pour joindre les deux villes (train, bus, covoiturage) et ne pas se retrouver au final perdant dans l’histoire. Le service pourra ainsi vous aiguiller vers des solutions plus économiques quand il y en a, sur un autre aéroport ou à d’autres dates par exemple. Dans tous les cas, le moteur de recherche est très rapide et le temps d’attente pour avoir accès aux meilleures offres du moment très court, de sorte que vous pouvez enchaîner plusieurs recherches dans un laps de temps raisonnable. Quand vous sélectionnez une offre, “Google Flights” vous met directement en lien avec la compagnie via un numéro de téléphone et à un service d’alerte. Ce service pratique vous permet de recevoir un mail si le vol que vous avez sélectionné est susceptible d’évoluer.

Skyscanner

Skyscanner se présente comme les autres sites avec une interface similaire, le choix de langue, de monnaie et les trois principales touches de recherche : vols, hôtels et location de voiture. Après une première version mise en ligne en 2002, la société basée à Edimbourg a depuis bien évolué pour étendre ses recherches au monde entier. Cité et reconnu à de nombreuses reprises pour avoir trouvé les prix les moins chers, ce site sert de lien entre l’utilisateur et la compagnie aérienne qui l’intéresse ou le site-comparateur qui propose les meilleures offres pour finaliser la réservation. Il est également possible dans sa recherche d’ajouter des aéroports à proximité de celui indiqué pour le départ et / ou l’arrivée, de sorte que vous aurez plusieurs alternatives à choisir parmi les prix affichés. De même, à titre de comparaison, un système de carte vous permet de voir en un coup d’œil les prix de toutes les destinations possibles au départ de la ville sélectionnée et un graphique de prix aux dates alentour. Dès que vous lancez une recherche, les offres les moins chères, les meilleures (rapport entre la durée du vol et son prix) et les plus rapides (mais pas les moins chères) s’affichent et il est possible, comme précédemment, de créer une alerte sur le vol retenu afin d’être prévenu en cas de hausse susceptible de se produire dans les prochaines heures.

Jetcost

Dans le domaine des billets d’avion pas chers, Jetcost.com, lancé en 2006, est un comparateur de sites qui cherchent déjà les meilleurs prix parmi plusieurs dizaines de compagnies aériennes. Autant dire que les premiers résultats qui s’affichent devraient théoriquement être les plus bas du marché, d’autant plus que le site affirme sur sa première page ne pas faire payer de frais supplémentaires. Une fois que vous avez fait votre recherche et sélectionné un vol à partir des différents critères que vous avez indiqués au départ, le site vous renvoie vers la compagnie aérienne ou le comparateur qui vous a donné le résultat le plus séduisant.

Exemples de compagnies aériennes qui desservent le Japon

Le choix est là encore très vaste et on peut perdre énormément de temps à consulter les offres de chaque compagnie, surtout si les dates sont flexibles et que les combinaisons sont multiples. Elles sont généralement plus chères que sur les comparateurs mais elles peuvent afficher sur leurs sites à certaines périodes des offres spéciales ou des promotions qui peuvent être intéressantes si elles correspondent à vos dates. Reportez-vous aussi aux avis des utilisateurs sur TripAdvisor par exemple. Il ne faut pas tout prendre au comptant, tant les avis peuvent être divergents selon les expériences et les bonnes ou mauvaises impressions, mais ils peuvent quand même vous donner une indication sur la compagnie et sur ce qui vous attend à bord. Ce qui peut souvent revenir est la mise en avant du rapport qualité/prix et ce que cela implique de choisir un vol à bas coût. Choisir une compagnie étrangère impliquera nécessairement une ou deux escales, ce qui rallonge la durée de vol. De plus, elle ne vous accueillera pas forcément en français et l’anglais devrait être de mise à tous les niveaux. Choisir Air France, qui a fêté en 2017 les 65 ans de sa ligne Paris-Tokyo et qui peut avoir aussi à certains moments des bons plans, présente l’avantage non négligeable d’avoir des vols directs et de vous éviter ce souci d’interprétation, mais cela a un coût certain que le service à la française vaut bien. Enfin, si vous avez déjà utilisé les services de la compagnie que vous avez sélectionné, vous pouvez généralement bénéficier d’un programme de fidélité mis en place par celle-ci qui pourra encore faire infléchir les prix. Voici pour finir une petite sélection de compagnies avec lesquelles des prix bas ont pu être constatées.

Aeroflot

Aeroflot est la compagnie russe qui permet de joindre l’Europe à l’Asie en faisant une escale à Moscou-Sheremetyevo, l’un des meilleurs aéroports d’Europe. Vous n’avez pas besoin de visa pour cette escale si vous ne sortez pas de la zone internationale et pouvez profiter d’un large ensemble de magasins et restaurants en attendant le deuxième vol. Les prix affichés sur le site (ou chez les comparateurs) sont souvent parmi les meilleurs du marché et la compagnie offre un bon rapport qualité/prix général. Le site a une interface en français et vous propose un onglet avec des offres spéciales.

Alitalia

Alitalia est la première compagnie aérienne italienne. Elle a été créée en 1946 et propose des prix abordables sur son site si l’on s’y prend suffisamment à l’avance. Comme la compagnie russe Aeroflot, elle appartient à l’alliance Skyteam qui regroupe 20 membres (dont Air France, un des membres fondateurs).

Air China

Les compagnies chinoises affichent souvent les meilleurs prix du marché pour des vols aux mêmes dates. Il faut cependant savoir où l’on met les pieds et s’assurer d’être bien en règle avant le départ. Si vous choisissez cette compagnie, pensez bien à vérifier que vous n’aurez pas de changement d’aéroport au moment de l’escale et sachez que le visa peut vous être imposé, même s’il ne s’agit que d’une escale de quelques heures. Gratuit en-dessous de 24 heures, il faudra néanmoins le demander une fois arrivé(e) à l’aéroport, ce qui peut prendre du temps et vous en faire perdre pour la connexion. Attention donc à bien vous renseigner avant le départ, cela peut vous faire gagner un temps précieux et ne pas vous faire rater votre deuxième vol si le temps entre les deux (ou si le premier a pris du retard) est court.

Hanada et Narita: Les aéroports de Tokyo

Pour une arrivée à Tokyo, comme c’est le cas pour la plupart des touristes étrangers, surtout si c’est la première fois qu’ils se rendent au Japon, deux aéroports peuvent apparaître dans les recherches : Narita et Haneda. Le premier est la porte d’accès au Japon dans la majorité des cas. Il se trouve dans la préfecture de Chiba et à 70 km de la capitale japonaise. Le second est l’aéroport de Tokyo. Il se situe à une vingtaine de kilomètres du centre-ville mais il est plus utilisé pour les vols internes et les compagnies asiatiques. Plusieurs solutions existent pour relier ces deux aéroports au centre-ville de Tokyo et cela pourra aussi avoir un impact sur votre budget et votre timing, à l’arrivée comme au retour. Pensez aussi à cela lorsque vous faites votre réservation car au final cela peut s’avérer important d’avoir quelques heures et quelques yens en plus sur le programme, surtout si les horaires des vols sont matinaux ou tardifs. Pour votre prochain vol vers le Japon, n’hésitez pas à consulter notre article spécialement réalisé sur le transport de Narita à Tokyo afin de vous en faire une meilleure idée. Et surtout ne perdez jamais à l’esprit que, quelle que soit la compagnie que vous choisirez, c’est elle qui vous permettra de réaliser un rêve. Et ça, ça n’a pas de prix !